Plus de 80 % des amendements de la Constitution consacrent les libertés fondamentales et les droits de l’Homme, a indiqué mercredi à Alger le Secrétaire général de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), Abdelouahab Mardjana.
Lors d’un atelier de formation sur « le renforcement des capacités de la société civile algérienne en matière de standards internationaux de détention », M. Mardjana a indiqué qu’une lecture de la dernière révision de la Constitution démontrait que « 80 % de ses articles consacrent et garantissent les libertés fondamentales des individus et droits de l’homme et assurent les garanties judiciaires pour la protection de la société ».
« Cela prouve que l’Algérie veut instaurer un Etat de droit et aspire à jouer des rôles importants dans la région arabe et le continent africain », a-t-il relevé, précisant que la réalisation de cet objectif prendrait du temps.
Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du programme de partenariat avec l’Organisation internationale de la réforme pénale qui a duré six mois et qui était destiné essentiellement aux juges, procureurs généraux, avocats et représentants de la société civile.
Le SG de la CNCPPDH a appelé les participants à saisir cette occasion pour acquérir une expérience en matière d’assistance judiciaire au profit des détenus.
Cette rencontre vise à « créer un réseau de la société civile chargée de l’assistance judiciaire, d’autant que l’Algérie connait un vide dans ce domaine ».
De son côté, le Directeur du programme de partenariat et représentant de l’Organisation internationale de la réforme pénale, Mohamed Chabana a indiqué que l’objectif de ce programme était de ‘ »créer un réseau de la société civile pour l’assistance des détenus ».
Il a, dans ce cadre, salué les amendements de l’arsenal juridique opérés par l’Algérie pour s’adapter aux derniers développements intervenus en matière de protection des droits de l’Homme.