Plus de 600.000 travailleurs du secteur de l’Education se prononcent mercredi sur le dosseir des fonds des oeuvres sociales

Plus de 600.000 travailleurs du secteur de l’Education se prononcent mercredi sur le dosseir des fonds des oeuvres sociales
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Les élections relatives au mode de gestion des fonds des oeuvres sociales se déroulent mercredi à travers l’ensemble des établissements éducatifs, tous cycles confondus, avec la participation de 650.000 travailleurs du secteur.

Les travailleurs de l’éducation nationale doivent choisir entre le document n°1 en faveur de la création de commissions de wilaya et d’une commission nationale de gestion des fonds des oeuvres sociales et le document n°2 en faveur de la gestion décentralisée de ce dossier, soit au niveau des établissement éducatifs. Les syndicats se sont divisés entre partisans de la gestion centralisée et défenseurs de la gestion décentralisée.

L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) et le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST) soutiennent l’option de la gestion centralisée.

Pour ces deux syndicats, la gestion centralisée des fonds des oeuvres sociales permettra aux travailleurs du secteur, toutes catégories confondues, de « bénéficier de la prime de retraite calculée à 30 mois de salaire national minimum garanti (SNMG) et les crédits relatifs à la construction ou à l’acquisition de logements ». Si cette option était retenue à l’issue du vote, les fonds des oeuvres sociales seront distribués équitablement entre tous les bénéficiaires, notamment les retraités, les orphelins et les travailleurs exerçant dans les zones enclavées.

Les syndicats en faveur de l’option de la gestion des fonds au niveau des établissements éducatifs, à l’instar du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), estiment que ce mode de gestion « garantit la transparence ».

Pour ces syndicats, la gestion décentralisée de ces fonds, estimés à près de 20 milliards de dinars ces deux dernières années, permet aux travailleurs de « bénéficier de leur dû directement et rapidement » et d’ »éviter ainsi le clientélisme et le népotisme ».

Le ministre de l’Education, M. Boubekeur Benbouzid, avait affirmé récemment que la mission de la tutelle consistait à « aider les syndicats » à trouver les solutions idoines à ce problème posé depuis vingt ans, précisant que « les fonds des oeuvres sociales sont ceux des enseignants et des travailleurs du secteur et non du ministère »