De janvier à mai 2017, 530,8 millions de dollars ont été dépensés pour l’importation des véhicules de tourisme contre 504,02 millions de dollars sur la même période de l’année dernière. Rappelons que l’Algérie a importé pour 336,05 millions de dollars de véhicules de tourisme durant le premier trimestre 2017. Comparé à la même période de l’année dernière où la facture s’élevait à 362,97 millions de dollars, on enregistrait une baisse de 7,42%, selon les chiffres des Douanes. Si les véhicules de tourisme ont enregistrés une hausse de 5,31%, la facture d’importation des véhicules de transport de personnes et de marchandises a reculé de 25,45% par rapport au cinq premier mois de 2016, avec 196,4 millions de dollars contre 263,45 millions de dollars. Les véhicules de transport de personnes et de marchandises (classés dans le groupe biens d’équipement), ont également connu un recul de 37,3% depuis janvier à mars où la facture d’importation s’est chiffrée à 126,87 millions de dollars contre 202,31 millions de dollars, en 2016. Concernant les parties et accessoires des véhicules automobiles, la facture s’est chiffrée à 164,1 millions de dollars contre 171,53 millions de dollars, en baisse de 4,33%. Le premier trimestre de cette année, les parties et accessoires des véhicules automobiles (classés en biens de consommation non alimentaires), ont reculé avec 96,38 millions de dollars contre 104,45 millions de dollars (-7,73%). Pour les pneus neufs en caoutchouc, ils ont été importés pour 144,6 millions de dollars contre 181 millions de dollars, soit une baisse de 20,11%. Pour les trois premiers mois de 2017, les pneumatiques neufs en caoutchouc ont connu une hausse de 3,63% avec 33,73 millions de dollars contre 32,55 millions de dollars. Si pour 2016, le contingent quantitatif d’importation des véhicules de tourisme a été fixé à 98.374 unités dans le cadre des licences d’importation, celui pour 2017 sera de 50 000 unités. Rappelons que le contingent de cette année n’a été défini que dernièrement. Un blocage expliqué alors par le ministre de l’Industrie de l’époque, le très discuté Bouchouareb, par le fait que le comité interministériel chargé de définir la quantité à importer ne s’était pas encore réuni. A ce propos, il a rappelé que les licences d’importation des véhicules relevaient d’«une décision d’un comité présidé par le Premier ministre». L’année dernière, 98.374 unités ont été importées pour près de 1,3 milliard de dollars contre 2,04 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 36,61%. Le dossier des importations est devenu plus sensible surtout après les dernières révélations du nouveau gouvernement à propos des unités de montage de voitures.
