Plus de 50.000 travailleurs étrangers exercent en Algérie

Plus de 50.000 travailleurs étrangers exercent en Algérie

Plus de 50.000 travailleurs étrangers autorisés à travailler en Algérie sont déclarés à la sécurité sociale, a indiqué jeudi à Alger le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, M. Tayeb Louh.

En réponse à une question orale lors d’une séance plénière au Conseil de la Nation concernant la main d’œuvre étrangère en Algérie, M. Louh a indiqué que les statistiques des services de l’emploi des wilayas ont recensé 50.760 travailleurs étrangers détenteurs de permis de travail au 30 septembre 2011 à travers tout le territoire national, dans les secteurs étranger et national. Ce chiffre représente 1,05 % du volume global du nombre de travailleurs salariés dans le secteur économique national, selon les statistiques présentées par le ministre.

Le taux de main d’œuvre étrangère enregistré en Algérie est « minime » par rapport aux autres pays et au nombre global de la main d’œuvre nationale. La main d’œuvre chinoise vient en tête de liste de la main d’œuvre étrangère en Algérie avec 21.962 travailleurs, soit 43,27 % du nombre global des travailleurs étrangers exerçant en Algérie suivie de la main d’œuvre égyptienne (4.078 travailleurs) soit 8,03 %.

Concernant la répartition de la main d’œuvre suivant les secteurs, le ministre a précisé que le secteur du BTPH avait recensé 27.176 travailleurs étrangers (53,54%), celui de l’Industrie avec 21.699 travailleurs) et celui de l’Agriculture avec 208 travailleurs. Des conditions et procédures liées aux autorisations de travail pour

les travailleurs étrangers ont été fixées dans le cadre de la régulation du marché du travail, a-t-il indiqué.

Selon ces conditions, les qualifications du travailleur étranger doivent correspondre aux professions requises. Le travailleur étranger doit obtenir un permis pour exercer sa profession suivant les lois et réglementations en vigueur. Le permis de travail doit être accordé à la main d’œuvre étrangère suivant le besoin et doit concerner les spécialités rares non disponibles sur le marché national du travail.

Il s’agit notamment du forage et de la prospection au niveau des compagnies du pétrole et du gaz et des spécialités professionnelles dans les domaines du bâtiment, des travaux publics et de l’industrie