Les épreuves du BEM, qui se dérouleront au niveau de 34 établissements pénitentiaires désignés centres officiels d’examen par l’Office national des examens etconcours (ONEC), s’inscrivent dans le cadre de « la concrétisation de la politique de réinsertion sociale des détenus suivie par le ministère de tutelle », lit-t-on dans le communiqué du ministère.
Cette politique « a donné ses fruits sur le terrain » à travers notamment « l’augmentation continue du nombre de détenus bénéficiaires de l’enseignement général, tous paliers confondus », a précisé le ministère dans son communiqué. Les détenus lauréats du baccalauréat ou du BEM bénéficieront qui de plusieurs avantages ycompris la grâce présidentielle conditionnelle qui peut être totale ou partielle.
Certains peuvent bénéficier de la semi-liberté ou de la liberté conditionnelle, conformément à la loi portantorganisation pénitentiaire et réinsertion sociale des détenus promulguée en 2005, rappelle-t-on.
Est considéré comme admis en première année secondaire tout candidat ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20 aux épreuves du BEM, alors que l’admission des élèves recalés dépend de la moyenne obtenue suite à la somme de la moyenne annuelle et celle obtenue aux épreuves du BEM, divisée par deux.
L’examen du BEM, qui remplace le Brevet d’enseignement fondamental (BEF), est examen national à parir de juin 2005 à la suite de l’unification des sessions dans le Nord et le Sud du pays.
2031 détenus dont 49 femmes répartis sur 32 centres d’examen ont terminé jeudi les épreuves du baccalauréat session juin 2012 au niveau national.