Les habitants du boulevard Maâta ne savent plus à quel saint se vouer en raison de l’accumulation de problèmes au fil des jours et qui empoisonnent leur quotidien.
Outre les travaux du tramway qui restent un vrai casse-tête chinois causant un préjudice irréparable tant pour les habitants que pour les commerçants et autres passagers, l’insécurité gagne du terrain et prend des proportions alarmantes du fait que«le dispositif sécuritaire mis en application dans le quartier chaud de Derb a eu l’effet escompté après la montée au créneau des commerçants» disent-ils tout en souhaitant que ledit dispositif soit appliqué au niveau du boulevard Maâta qui connaît une effervescence particulière en ce mois de Ramadhan mais moins à la tombée de la nuit. Les raisons sont bien simples car, faute d’éclairage, moins de personnes osent s’aventurer dans cette artère qui est qualifiée par les habitants et les commerçants de coupe-gorge. Pour résumer le tout, le boulevard Maâta est plongé dans le noir, ce qui favorise davantage l’insécurité. La nuit tombée, pour vaquer à leurs occupations, les habitants et passants les plus avertis évitent les trottoirs et marchent carrément au milieu de la chaussée de peur de tomber dans la gueule du loup. Pas moins de 300 personnes victimes de coups et blessures volontaires suite à des agressions ou des rixes, ont été prises en charge par le service des urgences médico-chirurgicales de l’hôpital d’Oran depuis le début du mois de Ramadhan. Des citoyens sont poignardés, tabassés, délestés de leurs argent, bijoux, voiture, portable et même de leurs achats en plein jour. Des victimes sauvées grâce aux interventions médicales, certaines ont même été sauvées d’une mort certaine, et ce, après avoir reçu des coups de sabre, de hache, de hachette ou même par des tirs d’armes à feu. Et si aucune solution ne se profile à l’horizon dans cette artère commerciale et passage obligé vers différentes structures administratives, le nombre d’agressions ira crescendo. Le cri de détresse lancé à maintes reprises tant par les habitants que par les commerçants quant à solutionner ce problème n’a pas trouvé d’échos favorables auprès des instances concernées. Et pourtant, pour nombre d’habitués de ces lieux, «le dispositif sécuritaire mis en application dans le quartier chaud de Derb a eu l’effet escompté après la montée au créneau des commerçants» disent-ils tout en souhaitant que ledit dispositif soit appliqué au niveau du boulevard Maâta qui connaît une effervescence particulière en ce mois de Ramadhan mais moins à la tombée de la nuit. Les raisons sont bien simples car, faute d’éclairage, moins de personnes osent s’aventurer dans cette artère qui est qualifiée par les habitants et les commerçants de coupe-gorge.Les agresseurs achètent ces armes au marché informel ou parfois les confectionnent eux-mêmes. Armés, ces délinquants ne se contentent pas uniquement des agressions de jour comme de nuit, en pleine rue, ils s’organisent parfois en associations de malfaiteurs pour effectuer des casses dans des maisons.
Medjadji H