Les investissements algériens directs à l’étranger ont été estimés en 2009 à 300 millions de dollars, a indiqué l’organisation des Nations Unies pour le commerce et le développement.
Ces investissements ont relativement baissé par rapport à 2008 où ils ont été estimés à 318 millions de dollars et à 2007 où ils ont atteint 295 millions de dollars.
Contrairement aux autres pays africains, l’Algérie focalise ses investissements étrangers directs dans le domaine des hydrocarbures à travers la société nationale des hydrocarbures Sonatrach et ses branches. Les investissements extérieurs de Sonatrach ont ciblé certains pays en particulier, à l’instar du Pérou, le Yémen, le Niger, le Mali, l’Espagne et le Portugal.
Dans le même sillage, des banques algériennes ont investit à l’étranger en effectuant des placements dans des banques et sociétés étrangères, en Suisse, en Espagne et en Bretagne. Il s’agit respectivement du CPA crédit populaire d’Algérie, la BEA Banque extérieure d’Algérie, la BNA Banque nationale d’Algérie. Il serait utile de préciser dans ce cadre que les banques publiques algériennes sont considérées comme des partenaires importants par plusieurs banques étrangères, notamment la BIA banque intercontinentale arabe, une banque qui a été créée dans les années 80 et qui constitue le fruit du partenariat Algéro-Libyen, avec une participation de la Banque Extérieure d’Algérie à hauteur de 50% des actions
Par ailleurs, les investissements étrangers directs en Algérie en 2009 ont atteint l’équivalent de 2.8 milliards de dollars, en majorité dans le secteur des hydrocarbures. Les investissements étrangers directs en dehors du cadre des hydrocarbures restent faibles, à l’exception des investissements dans les secteurs de la pétrochimie et des banques. La valeur de ces investissements a été estimée à 2.64 milliards de dollars en 2008 et à 1. 66 milliards de dollars en 2007.