L’Association des victimes et des parents de victimes du 5 Octobre 1988 exhorte les partis politiques, les organisations syndicales, les étudiants, les chômeurs, les travailleurs… à s’exprimer contre la situation politique et sociale qui prime dans le pays. Dans un communiqué, transmis aux rédactions de presse, le mouvement estime que le retour en fanfare de l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khellil, est “une insulte à l’intelligence des Algériens et une provocation de trop”.
Il juge opportun, aujourd’hui, que les formations politiques, notamment celles de l’opposition, “assument pleinement leurs responsabilités”, et opèrent “une rupture avec l’art discursif salonnard et en s’engageant dans l’organisation de marches et de grèves nationales jusqu’au départ de ce pouvoir”. Pour les animateurs de l’AVO 88, “tout silence sera considéré comme une approbation et une soumission”.