Plus de 230 centres prévus pour les examens

Plus de 230 centres prévus pour les examens
De Ghardaïa, Aissa Hadj Daoud

Comme il a été précisé récemment par les services du ministère de l’Education nationale, l’Etat a mobilisé tous les moyens nécessaires (édifices, matériels, examinateurs et encadrement) pour le bon déroulement des différents examens de fin d’année, qui concerneront à Ghardaïa 29 051 élèves, tous paliers confondus. Dans cette wilaya, les 11 331 candidats inscrits au bac, dont 4 653 candidats libres et 1 détenu, seront répartis sur 42 centres d’examen. 8 283 candidats au BEM, dont 152 candidats libres et 1 détenu, le seront sur 32 centres d’examen. Les 9 437 candidats à l’examen de 6e dont 397 élèves d’écoles privées, seront répartis, quant à eux, sur 175 centres d’examen. Cependant, il convient souligner que cette année, l’inquiétude est grande chez les parents d’élèves qui redoutent l’échec de leurs enfants.

En effet, ils estiment que cette année scolaire a été extrêmement difficile pour leurs enfants, notamment à l’école primaire Hassiba-Ben Bouali et au CEM Rabiaa-Ibn Habib, et ce en raison des retards répétés enregistrés, des perturbations dans les programmes scolaires et surtout d’un enseignement fortement négligé et d’un manquement aux obligations professionnelles chez certains enseignants, même si certains établissements scolaires s’efforcent, en quelque sorte, d’absorber, « à la hâte », le retard constaté.

A Ghardaïa, comme partout ailleurs à travers le territoire national, les épreuves de 6e se tiendront le 23 mai prochain, ponctuées par la session de rattrapage prévue le 25 juin. Celles du BEM sont prévues du 28 au 30 mai, quant aux épreuves du baccalauréat pour la session 2018, elles se tiendront du 20 au 25 juin prochain. Quoi qu’il en soit, interrogé sur les conditions du déroulement des examens de fin d’année, le directeur de l’éducation de la wilaya de Ghardaïa, Amar Tibani, s’est montré très optimiste et confiant quant à leur bon déroulement. Il a assuré que tout a été parfaitement préparé et qu’« il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter ». « Désormais, c’est aux candidats d’être prêts pour le jour J », a-t-il conclu