Plus de 22 % du budget de l’Etat consacrés aux subventions sont destinés à la politique sociale

Plus de 22 % du budget de l’Etat consacrés aux subventions sont destinés à la politique sociale

Plus de 22 % du budget de l’Etat, consacrés aux subventions, sont destinés à la politique sociale, notamment pour la promotion des conditions de vie de la famille algérienne, a indiqué mercredi, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâfar.

« 13,6 % du produit intérieur brut (PIB) et plus de 22 % du budget de l’Etat, consacrés aux subventions, sont destinés à la politique sociale visant essentiellement la promotion des conditions de vie de la famille algérienne, notamment dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux », a précisé la ministre lors des travaux d’un séminaire qui a pour thème « Vers une stratégie nationale de la famille algérienne ».

Mme Djaâfar a ajouté que l’impact de cet effort de l’Etat devient de « plus en plus visible », comme l’illustrent certains indices et réalisations : « 80 % des citoyens et citoyennes jouissent de la sécurité sociale, le taux de scolarisation des enfants âgés de 6 ans est passé de 72% en 1999 à plus de 97% pour l’année 2009-2010, et l’espérance de vie est actuellement de 75,7 ans contre 72,5 ans en 2000 ».

La ministre a souligné, dans ce sens, que le revenu brut des familles est passé de 1555 dollars en 1998 à 5034 en 2008, soit une progression supérieure à 12 % en moyenne annuelle.

LG Algérie

Le taux de la pauvreté, a-t-elle dit, a regressé de 12,1% en 1999 à 5% en 2008, le taux de chômage a baissé de 28 % en 1998 à 10,1% au premier trimestre de 2010, relevant que plus de 5.000 personnes sans domicile fixe bénéficient d’une prise en charge par le dispositif « SAMU social », lancé ces dernières années.

La politique sociale à dimension familiale représente, selon la ministre, « une priorité constante au plus haut niveau » en Algérie et se trouve « au cœur » des diverses stratégies adoptées dans le programme d’action 2001-2004, le programme complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009, qui s’articule autour de l’amélioration des conditions de vie du développement des infrastructures de base, a-t-elle expliqué.

Dans la continuité et l’approfondissement des actions menées, la promotion de la famille algérienne figure dans les objectifs du programme du gouvernement 2010-2014, dont 12 objectifs prioritaires, tels ceux liés à l’éducation, la santé, l’emploi, le logement, la justice sociale, la protection sociale et la solidarité nationale, a ajoute Mme Djaâfar.

Par ailleurs, elle a indiqué que plusieures stratégies ont été élaborées et programmes mis en oeuvre, notamment pour la promotion de la famille, dont celle relative à l’intégration et à la promotion de la femme 2008-2013, le plan national pour les enfants 2008-2015 et le plan d’action pour l’emploi et la lutte contre le chômage 2009-2013.

La ministre a souligné que son département, avec l’appui de la Coopération technique belge (CTB), a lancé avec la participation des partenaires nationaux un processus national d’élaboration d’un projet de stratégie nationale de la famille 2010-2015 (SNAFAM).

Renforcer la gestion et l’accessibilité par des moyens électroniques, de la « très riche » information existante en Algérie au sujet de la femme, de l’enfant, de la famille et du genre, figurent parmi les axes de partenariat entre le ministère et CTB.

Le séminaire est axé sur la présentation des principaux résultats de d’une enquête qualitative sur la famille, élaborée par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) à la demande du ministère, en collaboration avec la Coopération technique belge.

Les participants à cette rencontre de deux jours se pencheront, au sein des ateliers, sur la définition des orientations stratégiques au regard de la situation et des axes d’intervention prioritaires et sur des questions critiques et des enjeux majeurs dans le domaine de la famille.