Plus de 200 universitaires dénoncent la censure de critiques envers Israël

Plus de 200 universitaires dénoncent la censure de critiques envers Israël

Plus de 200 universitaires et défenseurs des droits humains ont fait savoir, dans un appel international, qu’ils persisteront à critiquer les occupants de la Palestine et à résister à leurs intimidations, en exprimant tout le mal qu’ils pensent de leur politique vis-à-vis des Palestiniens.

Les signataires de cet appel se sont élevés contre les attaques et licenciements récents d’universitaires tels que Marc Lamont Hill à Temple University (Philadelphie) aux Etats-Unis, et Tim Anderson à l’Université de Sydney, en Australie.

« Les institutions universitaires doivent défendre la liberté d’expression et nous nous opposons à la campagne menée dans différents pays consistant à réprimer celles et ceux qui défendent les droits des Palestiniens », ont déclaré ces universitaires, journalistes, militants des droits de l’Homme, médecins, artistes et hommes de culture de plusieurs pays, ressortissants de pays tels les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, Australie ou l’Espagne.

Les signataires ont également rappelé que d’autres universitaires comme Steven Salaita et Norman Finkelstein ont été victimes de ces attaques, et que des menaces similaires pèsent sur Hatem Bazian, Ahlam Muhtaseb, William Robinson, Rabab Abdulhadi, et d’autres encore, récusant l’exception que constitue la défense des droits des Palestiniens à la liberté d’expression.

« On peut critiquer librement, y compris manquer de respect, quand il s’agit des gouvernements, religions, opinions politiques, etc., sauf quand il s’agit des actions et de la politique israéliennes. Ceux qui osent les critiquer deviennent la cible de campagnes généreusement financées et savamment orchestrées pour bâillonner et/ou les détruire eux et leurs carrières », ont-ils soutenu.

Les signataires appellent toutes les institutions académiques, leurs professeurs et leurs étudiants, ainsi que le grand public, à « résister à ces tactiques d’intimidation et à défendre les principes de la liberté d’expression sur lesquels elles sont fondées ».