Plus de 20 maires poursuivis pour mauvaise gestion à Alger

Plus de 20 maires poursuivis pour mauvaise gestion à Alger

UN PIED AU TRIBUNAL, L’AUTRE EN PRISON

Le précédent mandat pour 5 ans des maires et élus locaux tire à sa fin, laissant derrière lui tant d’interrogations sur les différents scandales de mauvaise gestion et de corruption qui ont secoué tant de maires et d’élus locaux à travers les communes de la wilaya d’Alger.

Les discussions entamées ces jours –ci dans les cafés et lieux publiques par les citoyens convergent que sur sort réservé à de nombreux procès et poursuites judiciaires à l’encontre de nombreux maires et autres responsables locaux dans plusieurs communes municipalités, et ce, seulement à quelques semaines avant la date des prochaines élections locales prévues pour le 29 Novembre. Les différentes charges retenues contres ces élus varient entre le faux et usage de faux, passation de contrats non conforme à la législation en vigueur, dilapidation du foncier et corruption. Selon de sources concordantes rapportées par le journal arabophone « el Bilad » plus de 20 maires et élus locaux à travers les 54 communes que compte la capitale ont été poursuivis par la justice, où d’innombrables affaires liées aux délits énumérés ci-dessus ont été traitées par les différents tribunaux d’Alger durant la période de leur précédent mandat pour une durée de 5 ans. En outre, les communes les plus scandalisées qui ont fait la une des journaux sont, Bouzariah, Reghaia, Rouiba, Bab El Oued, Sidi M’hamed, Bordj el Kiffan, Bordj el bahri, Zeralda, Beraki, El Harrach, pont de Constantine. Ceci est intervenu en raison des nombreuses plaintes déposées contre ces maires et ses élus du peuple, que ce soit par de simples citoyens, entrepreneurs ou même d’anciens responsables locaux et qui ont mis à genoux ces derniers à l’exemple du maire de la commune de bordj el Kiffan qui a été condamné à 5 ans de prison ferme après avoir été reconnu coupable par la justice d’avoir pillé des propriétés foncières et leurs ventes illégalement, ce dernier purge actuellement sa peine en prison, ainsi que le maire de Zeralda qui a été quant à lui reconnu coupable et condamné par la justice pour deux ans ferme pour le délit d’escroquerie, et abus de pouvoir, dont il a purgé une année avant d’être libéré. L’obsession d’être jeté en prison demeure une menace permanente pour de nombreux maires et responsables locaux à travers les différentes communes de la capitale en raison des nombreuses plaintes qui les attendent, où des verdicts reportés qui n’ont pas été encore rendus.

Touffik