Plus de 1000 marins pécheurs et autres professionnels dans les métiers de la mer ont bénéficié depuis 2005 d’une formation à Boumerdes, a indiqué le directeur de la Chambre de pêche et d’aquaculture de la wilaya.
« Cet effectif de ressources humaines formé dans les métiers de la pêche vient d’être rejoint par une promotion de 45 pêcheurs ayant achevé une formation en électromécanique en février dernier au port de Dellys », a précisé M. Zeddam Chakib.
Il a, aussi, fait part d’une seconde promotion de 35 pêcheurs qui a entamé une formation en mécanique, début mars, à l’Institut professionnel spécialisé dans les métiers de la pèche de Zemmouri, au moment où une 3eme promotion similaire bénéficiera, dans les mois prochains, d’une session dans la spécialité de patron marin.
« Notre objectif, à terme, est d’offrir une opportunité de formation dans différentes spécialités relatives aux métiers de la mer, à un effectif global de prés de 3500 pêcheurs et professionnels de la pêche de la wilaya, selon le dernier recensement effectué dans ce sens », a assuré M. Zeddam.
Il a soutenu, dans ce sillage, que les « stages de formation destinés, à ce jour, aux pécheurs déjà formés ont permis de palier un déficit accusé en personnel qualifié dans diverses spécialités liées au métiers de la mer ».
Il a, également, souligné parmi les autres objectifs assignés à cette action de formation, le « recyclage et la mise à niveau des anciens pêcheurs afin de les adapter aux nouveaux outils de travail modernes, qui sont progressivement introduits dans la profession, dans le but de développer son rendement et améliorer les conditions de travail et de sécurité des personnels exerçant ce métier à haut risques ».
Selon M.Zeddam, la formation en question est « offerte aux concernés en contrepartie d’une contribution financière symbolique, car le plus gros des frais est supporté par la Chambre de pêche ».
Chaque session de formation (d’une durée moyenne de 05 mois) se déroule prés d’un port de pêche. Elle est généralement repartie en deux phases, la première théorique de trois mois et la seconde pratique de deux mois, est-il expliqué.
Des enseignants et spécialistes de l’Institut national supérieur de pêche et d’aquaculture d’Alger assurent l’encadrement de ces sessions, qui sont clôturées par la remise, aux concernés, d’un « fascicule marin » dont la possession est actuellement obligatoire dans l’exercice des différents métiers de la mer, selon la même source.