Plus de 1.000 familles squattent les caves d’immeubles: Seules les familles prioritaires seront relogées

Plus de 1.000 familles squattent les caves d’immeubles: Seules les familles prioritaires seront relogées

L’opération de recensement du squat des immeubles vient de livrer ses premiers résultats. Plus de mille (1.000) familles occupent illicitement les caves d’immeubles à travers la wilaya d’Oran.

La priorité pour le relogement sera accordée aux familles recensées avant 2007, une condition que les autorités locales viennent d’imposer pour éviter que ce phénomène ne devienne un subterfuge auquel recourent d’autres indus occupants.

L’enquête menée par la commission mise sur pied par le wali d’Oran a indiqué que plusieurs squatters ont réussi à installer des compteurs d’eau et même l’électricité dans ces caves qui ne répondent pas aux conditions requises en matière d’hébergement. Après le squat des terrasses et où plus de 1.500 familles occupant illicitement ces parties communes ont été recensées.

Les services de la wilaya veulent assainir la situation à travers l’élaboration d’une banque de données pour entamer les démolitions de l’ensemble des habitations érigées dans les terrasses d’immeubles, et surtout l’expulsion des familles squattant les caves. Jusqu’à l’heure actuelle, cent (100) familles ont été traduites devant la justice pour squat des caves à Oran. Durant l’année écoulée, 124 personnes ayant squatté des caves à Arzew ont été également poursuivies en justice.

Des mises en demeure adressées aux occupants illicites, pour évacuer les lieux avant de les traduire en justice. Certains ont signé des pétitions qu’ils ont légalisé auprès des services de la commune pour justifier leur présence dans ces lieux, des documents qui selon les services compétents n’ont aucune valeur juridique ou administrative.

Avec la crise du logement qui s’était installé à Oran, de nombreuses familles ont élu domicile dans ces caves dépourvues de toute commodité, dans l’espoir de bénéficier d’un logement social. Les services de l’OPGI de leur part, estiment que cet assainissement intervient dans une conjoncture où nombreux sont ceux qui ont flairé le filon en détournant des biens de l’état.

A. Souleimane