Le financement du plan de modernisation et de développement du complexe sidérurgique d’El Hadjar de 720 millions dollars connait un début d’exécution avec la signature, dimanche, de deux conventions de crédit de 600 millions de dollars entre la Banque extérieure d’Algérie (BEA) et Arcelor Mittal Algérie (AMA).
Le groupe public Sider, désormais détenteur de 51% des parts et Arcelor Mittal, qui continue à assurer le management, devront apporter l’appoint de 120 millions de dollars. Ce sera de 84 millions de dollars pour Arcelor Mittal et 36 millions de dollars pour Sider (51%), a indiqué le président du conseil d’administration de Sider, Hasnaoui Cheboub, en marge de la cérémonie de signature.
Le plan de modernisation vise à porter la capacité de production du complexe de 300.000 tonnes/an actuellement à 2,2 millions de tonnes/an en 2017, avec l’achèvement de la réhabilitation des installations existantes et la mise en service de la nouvelle aciérie électrique.
Une autre convention d’un montant de 355 millions de dollars pour le financement des besoins en fonds de roulement a été également signée.
Par ailleurs, un nouveau pacte d’actionnaire accordant la majorité de 51% du capital social d’ArcelorMittal Tébessa (AMT) aux parties algériennes (30% pour l’Entreprise nationale du fer et du phosphate, Ferphos et 21% pour Sider contre 49% à Arcelor Mittal) a été signé au cours de la même cérémonie organisée en présence du ministre de l’industrie.
Les deux mines de Ouenza et de Boukhadra (Tébessa) étaient détenues à 70% par le numéro un mondial de l’acier ArcelorMittal et à 30% par Ferphos. Cette reprise de la majorité du capital social par les deux entreprises publiques s’accompagne d’un plan de modernisation des deux mines d’un montant de 76 millions de dollars.