Platini «Les Algériens et les Tunisiens sont mes amis, voilà pourquoi je suis venu au stade»

Platini  «Les Algériens et les Tunisiens sont mes amis, voilà pourquoi je suis venu au stade»

«Bonne chance à Raouraoua»

Juste après son arrivée à Khartoum hier, le président de l’UEFA, Michel Platini, s’est rendu au stade de Khartoum pour assister à la rencontre des demi-finales entre l’EN et la Tunisie. Profitant de sa présence, on s’est rapprochés de lui pour lui poser quelques questions. Le Français n’était pas trop bavard, mais on a réussi quand même à lui chiper quelques mots.



– D’abord, bienvenu au Soudan. Apparemment, c’est la première fois que vous visitez ce pays ?

– Oui, c’est la première fois.

– Comment l’avez-vous trouvé ?

– Je viens juste d’arriver, j’ai eu à peine le temps de respirer l’air de ce pays, de faire un saut à l’hôtel avant de venir ici au stade.

– Et pourquoi vous êtes au stade ?

– C’est toujours avec un grand plaisir que j’assiste aux rencontres des Algériens et des Tunisiens. Je n’ai que des amis dans ces deux pays.

– Comment avez-vous trouvé les deux équipes ?

– Mais non, je ne peux pas. Je ne connais même pas les joueurs, je ne peux pas porter un jugement.

– Et le niveau ?

– Bon, disant que la partie fut moyenne.

– Mais il y avait un beau but de la part du joueur algérien ?

– Oui, c’était un beau but.

– Vous êtes à Khartoum pour l’AGO de la CAF, c’est ça ?

– Oui, c’est clair, pourquoi donc viendrai-je ici.

– Un mot sur cette AGO ?

– On verra bien demain matin (Ndlr, ce matin).

– Il y aura des élections qui désigneront de nouveaux membres du bureau exécutif de la FIFA, avec un Algérien qui est concerné…

– Je ne peux que lui souhaiter bonne chance, ainsi qu’aux autres candidats. Il y a des gens qui vont participer à ce vote et c’est eux qui peuvent vous parler de ça.

– Jamais un Algérien n’a intégré la FIFA…

– Ah bon, je viens de l’apprendre.

– Ça serait une bonne chose pour l’Algérie, n’est-ce pas ?

– Oui, je l’espère.

– Merci monsieur Platini, ce fut un plaisir de vous parler…

– De rien, le plaisir est partagé.