Plan quinquennal (2010-2014),Le financement est garanti à moyen terme

Plan quinquennal (2010-2014),Le financement est garanti à moyen terme
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Le financement du plan quinquennal d’investissement public (2010-2014) est garanti à moyen terme, notamment à la faveur d’un cumul conséquent de l’épargne publique, estimée aujourd’hui à 40% du PIB, a indiqué Karim Djoudi. «A moyen terme, les risques (de financement du programme) sont acceptables. Maintenant, personne ne sait comment la situation peut évoluer à long terme. A ce moment-là, il faudrait envisager d’autres choix en matière de politique économique», a-t-il affirmé. Cette «assurance» n’est que le fruit de la politique économique en cours, qui «privilégie le financement national». Ce qui prémunit l’Algérie contre un «certain nombre» de risques, a-t-il précisé. «Nous avons constitué une épargne publique équivalant à 40% du PIB, estimée à quelque 12 000 milliards de dinars/an», a indiqué le ministre. Cette performance financière «garantira», à moyen terme, le financement du plan quinquennal, doté d’une enveloppe budgétaire de 286 milliards de dollars, a-t-il assuré. «Nous avons aussi consolidé nos réserves de change et réussi à payer, par anticipation, la quasi totalité de notre dette extérieure», s’est d’autre part, réjouit le ministre. La dette extérieure de l’Algérie tourne actuellement autour de 5,2 milliards de dollars, alors que la dette extérieure publique a été réduite à moins de 480 millions de dollars, selon lui. «Cela veut dire que nous n’avons quasiment plus de dette publique. Aujourd’hui, il n’y a pas de dette extérieure à court terme, ni au sein de nos institutions financières ni de nos entreprises publiques, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de pays dans le monde», s’est-il encore félicité. Les réserves de change de l’Algérie étaient de 160 milliards de dollars en 2010, alors que les recettes du Fonds de régulation des recettes (FRR), qui constituent l’épargne publique, étaient de 4 800 milliards de DA (64 milliards de dollars environ).

Mais, le véritable enjeu pour l’Algérie, souligne M. Djoudi, est que «les opérateurs économiques deviennent le relais de la croissance tirée par la dépense publique». Quant à l’impact de l’impasse que traverse l’économie mondiale sur l’économie algérienne, il a reconnu que la baisse de la demande sur les produits énergétiques, que peut engendrer cette situation, affectera «certainement» les prix mondiaux du pétrole mais, a-t-il relevé, «pas pour toujours, car la récession ne peut pas persister».

H. O.

LG Algérie