De nouvelles dispositions régissant les sociétés à responsabilité limitée (Sarl) ont été modifiées dans le but d’améliorer le climat des affaires en Algérie, visant à donner un nouvel élan à la création d’entreprises dans plusieurs secteurs d’activité et à impulser aussi un nouveau souffle pour le développement de la recherche et de l’innovation.
De nouvelles dispositions régissant les sociétés à responsabilité limitée (Sarl) ont été modifiées dans le but d’améliorer le climat des affaires en Algérie, visant à donner un nouvel élan à la création d’entreprises dans plusieurs secteurs d’activité et à impulser aussi un nouveau souffle pour le développement de la recherche et de l’innovation.
Une mesure qui permettra aux porteurs d’idées, les jeunes diplômés ainsi que les chercheurs d’entrer en association avec des détenteurs de capitaux pour la réalisation de projets à travers la création de Sarl. D’autres mesures ont été prises lors des derniers Conseils des ministres visant à promouvoir le développement de l’investissement et de la création d’emplois, à l’instar de la création des dix circonscriptions administratives pour créer une nouvelle dynamique aux investissements productifs et donner au développement local une plus grande dimension dans la diversification de l’économie nationale en concrétisation de la politique d’aménagement du territoire.
Une série de mesures législatives et de dispositions fiscales et financières a été prise visant notamment à encourager l’investissement, à promouvoir la production nationale et à simplifier les procédures fiscales pour les ménages et les entreprises inscrites dans le renforcement des objectifs du plan quinquennal, la loi de finances complémentaire 2015, approuvé pour accélérer les réalisations des projets économiques, agricoles, et industriels et autres entreprises de production, le nouveau cadre entrant dans la création des conditions favorables à l’investissement contient des mesures relatives à la promotion de la production nationale, et à la simplification des procédures fiscales pour les ménages et les entreprises. Aussi les nouveaux mesures dégagées en Conseil des ministres poursuivent l’effort de l’Etat pour soutenir la croissance économique, relayé par une plus forte contribution du secteur productif, y compris pour la diversification des exportations du pays.
Parmi ces objectifs tracés dans le programme quinquennal d’investissements publics, marqué par la généralisation progressive des nouvelles technologies de la communication par les secteurs de la justice et de l’intérieur notamment, le gouvernement a prévu d’accélérer la réforme du système bancaire et financier qui devra impérativement être parachevée au plus tard à la fin de l’année 2015 que le crédit accompagne plus efficacement le développement économique national. Et c’est à ce titre que l’année en cours en tant que première tranche de mise en œuvre du plan d’action du gouvernement du plan quinquennal 2015-2019, sera marquée par d’importantes réceptions des projets d’équipements, de réalisations des infrastructures en cours de finalisation inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014, la dernière tranche du précédant plan quinquennal et ce, dans tous les secteurs d’activité nationale dont le but est d’améliorer le quotidien et le pouvoir d’achat des Algériens.
« Un climat favorable à la promotion d’une économie productive et compétitive au profit d’une société solidaire »
Les derniers remaniements effectués au niveau de l’exécutif, des wilayas et autres circonscriptions administratives ainsi que le réaménagement territorial d’une dizaine de wilayas déléguées touchant les régions du Sud algérien et dont a noté l’installation à leur tête de nouveaux responsables, montre la détermination de l’Algérie à créer les conditions devant contribuer à donner un cachet particulier pour stimuler les facteurs de renouveau qui ne saurait s’accommoder, comme l’a rappeler le Président de la République, de la part de nos responsables, d’attitudes passives ou de relâchement dans l’accomplissement de leurs tâches respectives.
C’est aussi, dans ce cadre précis, qu’il a chargé les membres du gouvernement de veiller au respect de leur mission qui est de poursuivre l’édification d’un Etat fort et stable, à même de favoriser la promotion d’une économie productive et compétitive au profit d’une société solidaire et apaisée et d’être en permanence à l’écoute et au service des citoyens.
Ce souci constant de respect des missions et du plan de charge assignés au gouvernement que le Chef de l’Etat n’a cessé de rappeler, a été réaffirmé lors du dernier Conseil des ministres quand il a instruit les membres du gouvernement et les autorités locales d’être en phase avec les préoccupations et attentes des membres de la société, de s’inscrire dans l’efficacité et de la performance et surtout de poursuivre le dialogue et la concertation avec les partenaires nationaux, quitte à rompre avec les méthodes d’avant en s’appuyant sur l’expertise et l’expérience locale et nationale pour améliorer le rendement de chacun au service du pays et des citoyens.
Le Chef de l’Etat n’a cessé de rappeler la nécessité de la concertation nationale et locale et de l’intégration des acteurs économiques et sociaux dans la préparation et l’élaboration des programmes dans le but d’améliorer leur impact sur le développement local et le développement national durable et continu et dont les objectifs visent à atteindre le développement d’une économie productive et compétitive dans tous les secteurs.
Et c’est sur la base des conclusions de séries de consultations nationales et locales, d’évaluation des incidences et des retards canalisés et constatés dans la conduite sur le terrain de la réalisation de nombreux projets d’infrastructures et de marchés publics, que les décisions et dispositions législatives ont été prises lors du Conseil des ministres du mois dernier, notamment celles poursuivant l’assainissement du climat d’affaires aux investisseurs, la facilitation des procédures de création d’entreprises et de promotion de la production nationale et de l’entreprise locale de production. Le but étant de réduire les surcoûts financiers et les retards accusés dans les réceptions, de réduire les factures d’importation de produits susceptibles d’être fabriqués localement et ainsi faire œuvre de lutte contre le gaspillage et amortir les investissements entrepris précédemment en termes d’engagements financiers, économiques et d’impulsion à donner au nouveau plan de développement économique et social dans ses volets national et local, pour réaliser la croissance économique et consolider la diversification des activités hors hydrocarbures en s’appuyant sur les capacités nationales, les compétences des cadres gestionnaires qui se voient soulagés et protégés juridiquement dans leur acte de gestion.
L’Algérie, qui dispose de potentialités pour créer une croissance économique à même de renforcer la diversification de son économie, de concrétiser davantage sa politique nationale en matière d’aménagement du territoire, a pris les mesures nécessaires devant propulser les actions d’investissement productif et l’engagement de ses compétences dans la réussite des nouvelles orientations économiques et sociales, a bien évidemment balisé le terrain durant les deux précédents quinquennats pour consolider son développement économique et renforcer la dynamique de son avancement en allant vers une économie compétitive et productive misant sur la promotion de la production nationale et l’entreprise locale à base d’investissements productifs qui viennent de bénéficier d’une séries de décisions et de dispositifs législatifs en vue de le rentabiliser à l’instar du traitement du problème du foncier industriel, de la simplification de création et d’organisation des entreprises dans le cadre de la reformulation du statuts de la Sarl, des nouvelles dispositions fiscales prises dans le cadre de la LFC 2015. Il suffit d’apprécier l’ambition des dispositions prises au sujet de l’encouragement de l’investissement, et de la promotion de la production nationale, ainsi que de la simplification des procédures fiscales et les facilités de dépôts des dossiers d’investissements.
Houria Akram