Le plan d’action du gouvernement qui sera présenté au Parlement dimanche prochain vise à poursuivre le train de réformes du secteur financier et économique, déjà engagé durant le plan quinquennal actuel.
Le gouvernement compte, en effet, continuer sa politique de modernisation du système financier et améliorer le climat des affaires. Il est prévu, dans ce sens, de prendre des mesures afin d’accélérer les réformes en vue de renforcer l’inclusion financier et poursuivre le développement des services financiers pour assoir la compétitivité de l’économie et sa diversification. Ces objectifs peuvent être atteindre par une dynamique plus souple du marché bancaire algérien qui doit s’assouplir pour répondre à la demande du marché.
La modernisation doit toucher plusieurs branche du système financiers, a titre d’exemple l’administration fiscale, les finances publiques et le secteur des assurances. La reforme touchera aussi l’administration douanières et celles des domaines. Toutefois, le gouvernement maintiendra la présence de l’Etat dans les investissements intensifs, sans pour autant fermer les portes devants les investisseurs privés.
A partir de là, il compte amender la loi relative à la promotion des investissements ou la loi portant sur la promotion des investissements. Le gouvernement veut ainsi améliorer les climats des affaires, en levant les contraintes qui entravent les investisseurs comme le foncier industriel.
Cependant, ces engagements ne passeront pas sans, aucun contrôle, puisque l’Etat compte renforcer sas capacités de contrôle à travers une meilleure organisation et régulation des dépenses et activités commerciales. Autrement dit, le gouvernement prévoit une lutte contre le marché informel qui nuise à la protection du consommateur. Une étape qui permettra de professionnaliser le commerce en vue d’une éventuelle adhésion à l’organisation mondiale de commerce OMC.
La promotion de l’industrie figure aussi parmi les chantiers à relancer, et ce, à travers le pacte économique et social signé en février dernier. Le secteur des mines qui est relié à celui de l’industrie connaitra une nouvelle dynamique, du moment que l’Erat compte lancer l’exploration de nouvelles mines. Estimant que le développement dans le secteur de l’agriculture comme un vecteur qui résoudra plusieurs problèmes liées à l’insuffisance alimentaire, le gouvernement dresse un plan de développement qui s’articule sur la promotion de développement rural ainsi que le renouveau agricole. Un programme par lequel, il essayera de reformer les différentes institutions publiques chargées de la réalisation du programme afin de garder les mêmes tendances de croissance réalisées en 2013.
Par ailleurs, le gouvernement se charge d’entreprendre le développement de l’économie de la pêche par la promotion des investissements dans ce secteur.
S’agissant du secteur touristique, le gouvernement s’engage à redonner au secteur une place plus importante dans son programme en le rendant plus professionnel par le renforcement des capacités d’accueil et la promotion de l’industrie touristique conforme aux normes et standards internationaux.
Khelifa Litamine