Plaintes contre Naima Salhi : Des avocats s’interrogent sur le retard dans la programmation du dossier

Plaintes contre Naima Salhi : Des avocats s’interrogent sur le retard dans la programmation du dossier

Les avocats Me Kader Houali et Me Soffiane Dekkal, et Salim CHait ont rendu publique une déclaration, mercredi dernier, apportant des precisions quant aux plaintes déposées contre la présidente et députée du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) Naima Salhi.  

En effet, Me Kader Houali a demandé à la greffière quelle suite a été donnée à la plainte. Il a été informé à sa grande surprise que le dossier a été renvoyé au tribunal de Boumerdès pour « incompétence » sans donner plus de détails.

Deux jours plus tard, soit le 6 janvier 2020, maître HOUALI se présente au tribunal de Boumerdes pour demander le sort de la plainte renvoyée par le tribunal de Cheraga. La greffière l’informe que la plainte est envoyée pour « enquête ».

Pour rappel, la plainte contre la présidente et députée du PEP a été déposée le 6 juin 2019 au niveau du tribunal de sa circonscription, Boumerdès. Le lendemain, 7 juin 2019, la plainte est envoyée pour « enquête » au commissariat central de cette ville. Le 7 juillet, soit un mois plus tard, l’enquête conclut que Naïma Salhi ne serait pas résidente à Boumerdès mais à Chéraga, dans la banlieue d’Alger.

« Le 2 octobre 2019, nous avions publié un communiqué pour informer l’opinion que la plainte est perdue entre deux juridictions, puisque le 30 Août 2019, le procureur nous a informé qu’il n’y a aucune plainte à son niveau contre Naima SALHI, alors il s’est avéré que le dossier a été renvoyé à Boumerdès pour incompétence le 8 Août 2019 selon la greffière du tribunal » continu le communiqué.

« Pourquoi les deux procureurs de la république, qui devraient s’autosaisir dans l’affaire de cette délinquante politique qui prêche le racisme et la haine, refusent de faire aboutir notre plainte ? De quoi ont-ils peur ? Qui protège Naima SALHI qui n’épargne personne dans sa guerre de croisade contre la Kabylie ? » s’interrogent les avocats.