Amara Benyounès, animant samedi un meeting à Constantine, sans surprendre personne dans la salle, a déclaré qu’il soutiendrait le président de la république au cas où ce dernier solliciterait un quatrième mandat.
Son argument est que la candidature pour la présidentielle 2014 « est un droit consacré par la Constitution pour tout citoyen algérien ».
Et alors que tout le débat sur la présidentielle 2014 est focalisé justement sur la candidature éventuelle de Bouteflika, Benyounès tente de banaliser la problématique, jugeant qu’il s’agit d’ « un faux débat » d’être pour ou contre « un quatrième mandat pour Bouteflika » et que l’affaire “ne concerne que le candidat lui-même, la désignation du futur président de la République revenant, en dernier ressort, au peuple ».
Et le chef du MPA, pour ne pas être en porte à faux avec le président Bouteflika qui a avait fait sauter en 2008 le verrou de la limitation des mandats trouve, que cette limitation “ne peut constituer un préalable à la démocratie”.
A propos de la révision, le parti de Benyounès ne la voit que sous deux angles à savoir celui de “préservation du caractère démocratique et républicain de l’Etat algérien et à la préservation du Conseil de la Nation avec son tiers présidentiel”.
Même plaidoyer pour un quatrième mandat de Bouteflika, cette fois-ci de Amar Ghoul, président du parti Tadjamoua Amel El Djazair ”TAJ” qui a souligné, samedi à Tlemcen, que sa formation politique soutiendra la candidature du Président Bouteflika dans le cas où il briguerait un quatrième mandat.
”En démocratie chacun est libre de se porter candidat. Notre parti soutiendra la candidature du président Bouteflika dans le cas où il se présenterait pour un 4ème candidat’, a souligné M. Amar Ghoul, lors de la cérémonie d’installation des bureaux communaux et de wilaya dans la région de Tlemcen.
