Plaidoyer à Boumerdes en faveur du produit national

Plaidoyer à Boumerdes en faveur du produit national
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Le syndicaliste Mohamed Lakhdar Badreddine, membre du comité exécutif national de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a plaidé mardi à Boumerdes, en faveur du produit national.

Intervenant lors d’une conférence de cadres syndicalistes, abritée par l’université M’hamed Bougara, à l’occasion du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Badreeddine a assuré que le gouvernement et le syndicat, sont d’accord pour « oeuvrer ensemble pour la protection du produit national ».



« L’UGTA s’est, également, entendue avec le gouvernement pour la mise en application d’un programme englobant plusieurs axes, dont la réhabilitation du tissu industriel et de la production nationale, pour la rendre plus concurrentielle » a t-il souligné devant un parterre de 500 syndicalistes et cadres.

Un autre axe de ce programme est relatif au règlement des problèmes des travailleurs « avec sagesse » et à travers « un dialogue constructif », afin de préserver les postes d’emploi et d’assurer des acquis au profit de cette importante catégorie de la société, a t-il ajouté.

Il a, en outre, insisté sur la nécessité de « soutenir le secteur productif public », de part son rôle « locomotive » dans le développement national, parallèlement à « l’accompagnement du secteur privé, dont la contribution est active dans la production de richesses ».

S’agissant du phénomène de la spéculation qui mine le pouvoir d’achat des citoyens, ce syndicaliste a révélé, que l’UGTA a élaboré une étude, en collaboration avec un bureau d’études, portant des propositions adaptées pour traiter ce phénomène, laquelle étude a été présentée au gouvernement pour son examen, a t-il signalé.

S’exprimant sur l’exploitation du gaz de schiste, M.Badreddine a mis l’accent sur l’importance du « dialogue » et de « la communication » avec les citoyens protestataires, en leur donnant de « véritables garanties qui dissiperont leurs craintes quant aux risques représentés sur les eaux souterraines et l’environnement en général ».

Il a affirmé l’existence de nombreux pays « qui ne voudraient pas que l’Algérie devienne, à l’avenir, un grand producteur de ce gaz et un véritable concurrent des grandes puissances », au regard de ses « importantes réserves ».

Ce syndicaliste a, en outre, mis en garde, quant aux « actions improvisées et à l’ »exploitation » des protestations (qui sont un droit constitutionnel), pour « porter atteinte à l’union nationale et à la cohésion du peuple algérien ».