Samedi dernier, toute une famille, avec femmes et enfants, a eu à faire les frais de cette règlementation écrite juste sur du papier. Sur la plage d’Aïn Achir, cette famille voulait passer quelques heures dans la soirée sur cet espace idyllique et non loin du centre de vacances réservé à l’armée. Si pour le parking pratiquement vide, pas de problème, il en a été autrement sur le sable accueillant. Voulant installer ses chaises pliantes et sa table, le chef de famille s’est vu apostropher par deux gardiens, lui ordonnant violemment de décamper, vu qu’ils installaient leurs équipements. S’en est suivie une altercation plus que musclée car, les deux sbires étaient porteurs d’armes blanches. Quelques citoyens ont essayé de s’interposer mais, entre cris et vociférations, le chef de famille et son jeune fils âgé d’une quinzaine d’années ont été tailladés à coups de couteaux et, ont terminé la soirée aux urgences de l’hôpital Ibn Sina. Le lendemain, hormis les commentaires outrés des riverains, rien à signaler quant à d’éventuelles interpellations. Renseignements pris, l’exploitant de cette plage avait bel et bien une autorisation communale. Quant aux deux gardiens, porteurs de coups et blessures, nul ne sait d’où ils tenaient autorisation pour garder anonymat et nuire à une paisible famille… Ce fait divers qui, en fait, n’en est pas un, dénote l’inefficacité d’une réglementation obsolète sur les rives de «La Coquette».
Amir N.