Plages de Tipasa: Affluence touristique record

Plages de Tipasa: Affluence touristique record

Sur les 43 plages autorisées à la baignade pour cette saison touristique 2018, près de six millions d’estivants ont été enregistrés. Ce sont les prestigieuses plages «colonel Abbès» de Douaouda, celle de Kouali, de Benaouda et de Si Tayeb situées à Tipasa-plage, ainsi que celle d’El Hamdania, de Oued Bellah, de Damous, de la plage Touring de Larhat, et celles dénommées «La pointe» et «Bounaâma» à Gouraya, qui ont battu le record d’affluence.

A ce titre, nous avons appris que l’ensemble des communes côtières ont été dotées d’un budget de plusieurs millions de dinars pour la réalisation de postes de secours, des points d’eau et des sanitaires dans les plages qui en sont dépourvues.

Notre source nous a informé que chaque commune côtière a été dotée d’un autre budget de plusieurs dizaines de millions de centimes pour la seule remise en l’état des accès des plages.

Le secret de cette affluence record des estivants dans la wilaya de Tipasa est dû, selon notre source au fait que «tous les moyens matériels, humains et financiers ont été réunis pour la pleine réussite du Plan bleu 2018», qui ajoute : «En outre, cette année le nombre de plages est passé de 39 à 43 plages autorisées à la baignade, grâce à la mise en service de plusieurs stations d’épuration des eaux usées».

Plusieurs mesures draconiennes ont été prises aussi en matière de prévention de maladies hydriques (MTH) ou de pollutions diverses, notamment celles liées à la propreté des plages.

Selon notre source, la wilaya de Tipasa n’a pas enregistré d’intoxications alimentaires, ni d’épidémie et de maladies hydriques prouvées ou avérées. Nous avons rencontré à ce propos quelques familles au niveau des camps de toile du «Grand bleu» et de «Oued Bellah» à Cherchell. Leur satisfaction est éloquente.

Pour Mme M. Aïcha, qui occupe au niveau du «Grand bleu» une tente dotée de 6 matelas, d’un fourneau à 3 pieds et des rudiments de camping, estime que : «Les conditions idéales de sécurité, de contrôle sanitaire, voire de convivialité et d’animation sont réunies et excellentes.

Mes deux filles se plaisent. Elles se sont fait des copines et des amies. Elles envisagent mal leur départ dans quelques jours.» Quant à M. K. Ali, qu’on a rencontré au niveau de la plage de Hadjret Ennous, dénommée «Petit Vichy», il nous affirme : «Je suis en congé depuis la mi-juillet et je me déplace deux fois par semaine, d’Alger vers Hadjret Ennous, de bon matin aux environs de 6 heures.

La soirée, je rejoins Alger à partir de 18 heures. Malgré l’encombrement de la route et les immenses bouchons, mes enfants et ma femme, sont ravis de ce programme, d’ailleurs économique, sécurisé et qui convient parfaitement à notre bourse.»

Le bilan dressé par M. Rabah Bendouha, l’officier chargé de la communication de la Protection civile de Tipasa, laisse apparaître plusieurs données concernant le déroulement de cette saison estivale, notamment le fait que sur ce nombre d’estivants sur les côtes de Tipasa, qui avoisine les six millions, il y a eu 7 769 interventions dont 4 939 personnes qui ont été sauvées de la noyade, avec 2 613 estivants blessés et soignés sur le site et 212 autres personnes transportées aux urgences des hopitaux locaux.

Malheureusement, il a été enregistré un décès au niveau de «la Plage bleue», une victime handicapée de surcroît, décédée d’une crise cardiaque, tandis qu’il a été enregistré quatre autres décès au niveau des zones rocheuses, sur des sites non autorisés à la baignade.

M. Rabah B, l’officier de la Protection civile, nous indique qu’il y avait eu au cours de cette saison estivale, près de 6 000 interventions diverses, dont 181 cas pour maladie et hospitalisation, 64 personnes décédées furent acheminées au niveau des différents hôpitaux et morgues de la wilaya.

Le nombre total d’interventions au cours de cette période a été supérieur à 21 000.

Quant aux feux de forêt, M. Rabah B, l’officier de la Protection civile, nous a indiqué que pour la période précitée, il y a eu 36 interventions où les sinistres recensés furent les suivants : prés de 23 hectares de pins d’Alep, plus de 4 hectares de maquis, 8 hectares de blé, 900 bottes de foin et 350 d’arbres fruitiers partis en fumée.

Houari Larbi