Piratage du ministère de la justice : ouverture d’une enquête

Piratage du ministère de la justice : ouverture d’une enquête

Le piratage informatique est puni par la loi, et c’est considéré comme un acte répréhensible. Hier, vendredi 11 mars 2022 le compte Twitter du ministère de la justice a été “hacké” par un pirate informatique.

Dans un communiqué , la cour d’Alger a révélé que le parquet de la république près le tribunal de Bir Mourad Rais a imposé l’ouverture d’une enquête préliminaire.

Le parquet général de la cour d’Alger a donc informé l’opinion publique, que c’est en “application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale » que le parquet a incité à une investigation qui sera menée par les services de la police judiciaire spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité.

Cet événement a été considéré comme un affront à l‘État algérien. Effectivement, les autorités ont réagi très vite après l’incident, dans un communiqué sur l’ENTV soulignant que les auteurs de cette attaque cybercriminelle feront l’objet d’une plainte et de poursuite, en précisant que l’ensemble des publications n’avaient bien évidemment aucun rapport avec le site officiel du Ministère et nuisent à la réputation de celui-ci. Selon le média national, les auteurs de cette attaque pourraient être d’origine marocaine, mais seuls les investigations prévues feront la lumière sur l’affaire.

Bien évidemment, il a été précisé que l’opinion publique serait mise au courant des débouchés de l’affaire en temps voulu.

Le compte Twitter a été utilisé à des fins suspectes

Le compte Twitter officiel du département du Ministère de la justice a bel et bien été victime d’une opération de cyber-piratage qui a été confirmée par la télévision algérienne quelques heures après les faits.

Plusieurs tweets ont été publiés sur le compte officiel du Ministère de la Justice pour la plupart « pro-russes » ou tenant des propos en lien avec le nazisme, déclenchant ainsi un élan d’étonnement sur les réseaux sociaux, plus spécifiquement auprès des algériens qui se questionnaient quant à cette soudaine prise de position de l’Etat algérien.

Néanmoins, le ministère a tenu à rassurer les citoyens en affirmant avoir mis fin à cette intrusion et la reprise en main du compte twitter officiel.