Il semble qu’Algérie Télécom peine à opérer sa mue pour se transformer « d’une administration à une entreprise commerciale centrée sur le client, comme se plaît à l’affirmer son premier responsable. Lequel ne cesse de relativiser les réclamations de ce même client.
La preuve en est que les déboires des usagers persistent. Hier encore, les abonnés de plusieurs quartiers de la capitale ont renoué avec les problèmes de connexion internet. C’était, connexion, puis quelques secondes après déconnexion. Il en a été ainsi durant toute la journée. Et ce n’était pas mieux dans la soirée. Nous dirons même pire. Il n’y avait plus de connexion. Tous les appels vers les agences d’Algérie télécom se sont avérés vains, en ce sens qu’elles ne répondaient même pas. Nous passerons sur la lenteur du débit, alors que les abonnés en payent le prix fort.
Passons aussi sur les dérangements des lignes téléphoniques qui ont tendance à s’éterniser arrivant parfois à plus de trois mois. Pourtant, l’entreprise que dirige Azouaou Mehel n’hésite pas un seul instant à couper le téléphone et l’ADSL pour un simple retard de paiement. Il est vrai qu’Algérie Télécom se doit de rentabiliser ses prestations, c’est avant tout une entreprise dite commerciale mais à condition que les dites prestations répondent aux normes et soient de qualité. Or, c’est tout le contraire que nous avons : incompétence de certains préposés aux agences, excès de zèle, mépris du client dans l’impunité totale. D’ailleurs, les cahiers de doléances des agences, noircis par les réclamations sont peu ou pas consultés. De là à affirmer que l’objectif de cette entreprise est d’arriver à une connexion internet par foyer, il y a loin de la coupe aux lèvres.
