Pic de la 4e vague : Dr Derrar annonce une bonne nouvelle

Pic de la 4e vague : Dr Derrar annonce une bonne nouvelle

Alors que la tendance baissière de la Covid-19 ne cesse de se confirmer, à en croire les chiffres officiels, les spécialistes et responsables du secteur sanitaire commencent déjà à parler du pic de l’épidémie. Avec les données actuelles, l’Algérie a-t-elle atteint ce pic ?

Du point de vue du Directeur général de l’Institut Pasteur, le Dr Fawzi Derrar, au vu des données épidémiques, « on peut dire que nous sommes en train de dépasser le pic de la 4e vague », soulignant que le pire est derrière nous ».

Dans une déclaration rapportée ce samedi par Ennahar, le même responsable affirme que l’Organisation mondiale de la Santé OMS a déjà annoncé qu’un certain nombre de pays commencent à voir les prémices d’une sortie de crise.

Mettant l’accent sur la vaccination et son rôle dans cette nouvelle situation, l’intervenant précise que les taux de vaccination élevés constituent l’un des facteurs ayant contribué à cela. Pour lui, la vaccination sera également l’un des facteurs qui vont contribuer à une sortie définitive de la Covid-19 en devenant une maladie saisonnière.

Situation des variants et taux de vaccination

Dans le même sillage, le premier responsable de l’Institut Pasteur rappelle que 10 milliards de doses de vaccins ont été distribuées à travers le monde, niant l’existence de rapports attestant sur des décès dus à la vaccination.

Dans un point sur la situation épidémiologique actuelle, Dr Derrar annonce que 93% des cas de contaminations enregistrées sont dus au variant Omicron et 7% au variant Delta, « qui reste toujours dangereux ».

Pour ce qui est de la vaccination, il indique qu’elle a atteint les 30% des catégories ciblées alors qu’il faut atteindre le taux de 60% pour concrétiser les objectifs escomptés.

La vaccination arrêtera-t-elle la propagation du virus ?

Par ailleurs, le DG de l’Institut Pasteur souligne que la vaccination n’arrête pas la propagation du virus. Or, elle assure la protection du patient de développer des formes graves et son transfert aux soins intensifs avec un taux de 60% et de 90% s’il a reçu les deux doses.

Dans le même sillage, il prévoit l’arrivée d’éventuels « autres vagues de contamination à la Covid-19 dans les mois à venir » en Algérie et ailleurs dans le monde.