Physiquement, les verts vont bien

Physiquement, les verts vont bien

Les amoureux de la balle ronde algérienne se sont inquiétés après avoir vu certains de nos Fennecs sortir avec des blessures.

Mes heureusement nos guerriers se trouvent en bonne santé. Halliche avait souffert de crampes, Antar aussi avait souffert d’une blessure et cela malgré qu’il a tenu tout le temps de la rencontre.

Sans oublier bien sûr les blessés, tels que Ziani, Lemouchia, Saïfi, Meghni et Bougherra qui souffraient de blessures diverses avant le choc du 14 novembre.On s’est approché de nos héros avant qu’ils ne prennent l’avion pour rallier Khartoum au Soudan, afin de savoir s’ils se portent bien. On a noté que physiquement, il n’y a pas de soucis.Tout le groupe se porte bien, même les suspendus pour le rendez-vous de mercredi sont en bonne santé. Mais, le hic,car il y a toujours un hic, c’est le moral de la troupe. On n’oubliera jamais les larmes de Mansouri et de Meghni à la fin de la partie. A l’aéroport, ces derniers étaient abattus.

Difficilement, ils répondaient aux questions. Des visages crispés qui ont été choqués par un cer-tain «frère» égyptien. Halliche aussi avait rassuré qu’il ne ressent plus de douleurs. Bien au contraire, il ne souffre plus, mais son moral, c’est une autre paire de manches. Car un guerrier qui a le sang de son pays qui coule dans ses veines, n’accepte pas d’être battu par l’Egypte. Antar, quant à lui, ale moral à zéro. Cette défaite l’a fait revenir à 2004. Ce qui l’a plongé dans les déboires. Idem pour Saïfi,Babouche, Bezzaz et tous les autres.Mais un seul joueur sort du lot, c’est bien le grand Ziani qui montre des nerfs d’acier.

Il ne veut pas tomber dans le désespoir, car il croit plus que jamais aux chances de partir au Soudan et battre les Egyptiens car on est les meilleurs. Néanmoins, si on ressasse bien l’état des joueurs, on trouve que lemoral n’est pas au top, il faut, donc,axer le travail sur ce point qui sera très important pour que les Verts réussissentle pari. En somme, Saâdane aura du pain sur la planche pour mettre un onze d’enfer, qui aura des nerfs d’acier faceà l’adversaire. Alors, Cheikh ! Faites qu’on gagne le pari.

A. B.