Il est donc urgent que,nous immigrants Algériens, prenons à corps cette situation d’émigration massive des jeunes. Une réflexion s’impose. Des actions volontaristes sont indispensables. D’abord une question de bon sens : Il faut une loi pour exiger que tout immigré Algérien fasse un change de 200 euros par personne à son entrée au pays et une taxe d’entrée, ne serait ce que 20 euros. Il ne suffit pas de verser à la banque une somme et revenir quelques jours plus tard la retirer et aller faire un change à l’informel. Nous profitons de tout au bled. Nous consommons les produits subventionnés et profitons de la vie à pas cher. Pour certains d’entre nous, ils remplissent même leurs véhicules de ces produits subventionnée à leur retour sans gêne et sans complexe sans avoir rien apporté, Ils en ramassent même des sommes importantes en revendant des produits et vêtements qu’ils ramènent plein leurs coffres de voiture. La plupart de ces effets sont soit acheter dans les chiffonneries et brocantes, ou vides greniers ou récupérer chez les organisations caritatives. . Quelle audace! Ces sommes apportées au trésor Algérien a travers cette taxe et ce change obligatoire, pourront faire l’objet d’une étude, notamment créer une ligne budgétaire pour la formation des jeunes dans le développement économique
En ce qui me concerne, ma décision a été prise voilà plus de dix ans lorsqu’un corps a été récupéré sur les plages de ma commune SIDI ALI. J’avais à l’époque écrit un papier sur cette situation et alerté notre communauté en France et tenu plusieurs réunions pour réfléchir sur cette situation tout en posant la question suivante; Pourquoi nos parents et peut être certains d’entre nous se sont battus et morts pour libérer le pays et ces jeunes meurent pour le quitter ?
Certes réfléchir ou pousser à la réflexion sans agir est très insuffisant. C’est pourquoi, dès ma retraite, j’ai pris la décision d’apporter ma modeste part à la lutte contre cette émigration clandestine en investissant dans mon village. Une quinzaine de personnes y travaillent dans l’entreprise sauvée . Certes, ce n’est pas grand-chose, mais « naïvement » je me dis que ceux-là ils ne vont pas risquer leur vie à vouloir émigrer.
