Petkovic : « Voilà pourquoi je ne veux pas changer mon groupe »

Petkovic : « Voilà pourquoi je ne veux pas changer mon groupe »

Lors de la conférence de presse qu’il a animé ce matin, Vladimir Petkovic révèle la raison pour laquelle il ne veut pas chambouler son groupe. Il évoque les deux matchs amicaux face au Rwanda et à la Suède.

Contrairement aux précédents stages, la liste de Vladimir Petkovic pour le rassemblement du mois de juin a été trop contestée. Les supporters algériens n’arrivent pas à comprendre pour quelles raisons le driver des Verts a marginalisé certains jeunes talents qui brillent dans leurs clubs, entre autres Adel Boulbina, Badredine Bouanani ou encore Yacine Titraoui, pour faire appel à des joueurs comme Kevin Guitoun, Ramiz Zerrouki, Said Benrahma et Baghdad Bounedjah.

Mais le technicien bosniaque n’est pas sur la même longueur d’ondes avec les fans et les observateurs. En effet, il estime que c’est très important de ne pas chambouler son onze en prévision des prochaines importantes échéances. Il cite notamment la suite des éliminatoires de la Coupe du Monde-2026.

« Le choix que je dois faire, c’est la capacité d’un joueur à s’intégrer au groupe, pas juste parce qu’il a fait deux bons matchs (…) On a créé les conditions pour être dans une situation de favoris pour se qualifier (L’équipe d’Algérie est en tête du groupe, ndlr). C’est pour ça que je ne veux pas trop changer mon groupe de joueurs », a-t-il, encore une fois, défendu ses choix.

Le Rwanda et la Suède, deux matchs amicaux aux allures des matchs officiels

Par ailleurs, Vladimir Petkovic a évoqué les deux matchs amicaux face au Rwanda et à la Suède. Ils auront lieu respectivement le 5 juin à Constantine et le 10 juin à Stockholm.

Deux matchs amicaux, certes, mais aux allures des matchs officiels. En effet, le sélectionneur national affirme qu’il veut à tout prix les gagner.

« Il n’y a pas de matchs amicaux, ce sont des matchs importants qu’il faut préparer au maximum. Ces deux matchs doivent nous donner de l’expérience et de la confiance. Nous avons choisi la Suède pour ses qualités, même s’il y a plusieurs équipes africaines qui jouent comme elle », dira-t-il. Selon lui, il n’y a pas de « différence entre les équipes asiatiques, africaines ou européennes. Le foot, ça reste du foot ».

Dans ce même registre, il a expliqué pour quelle raison il a opté pour une équipe africaine et une autre européenne. « Le Rwanda et la Suède sont des adversaires complétement différents, pour évaluer la capacité d’adaptation de l’équipe. Nous allons chercher à dominer et gagner ces deux matchs. Ils vont donner signaux positifs pour le futur ».

Petkovic estime que le Rwanda est une « une équipe soudée et difficile à manier, qui va jouer avec deux lignes défensives bien serrées. Le plus important pour nous c’est de bien varier le jeu face à eux ».