Petkovic agacé par les médias algériens à cause de sa fille Léa

Petkovic agacé par les médias algériens à cause de sa fille Léa
Léa, la fille du sélectionneur national Vladimir Petkovic

À l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations 2025, organisée au Maroc, les tribunes des stades ne sont pas seulement animées par les supporters, mais aussi par les familles des joueurs et des membres des staffs techniques, venues soutenir leurs proches. Une présence devenue presque habituelle lors des grandes compétitions, mais qui, du côté de la sélection algérienne, a récemment suscité une polémique inattendue.

En effet, après la mère de Riyad Mahrez, figure bien connue et très appréciée du public, c’est la fille du sélectionneur national Vladimir Petkovic, Léa, qui s’est retrouvée sous les projecteurs. Dès son apparition aux abords du stade, plusieurs médias algériens se sont empressés de l’encercler, micros et caméras à la main, dans l’espoir d’arracher une déclaration, voire quelques mots, capables de générer du buzz. Les images largement relayées sur les réseaux sociaux donnent l’impression d’une véritable course-poursuite médiatique, frôlant parfois le harcèlement.

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Pourtant, la jeune femme n’est ni une actrice du football algérien ni une responsable officielle. Elle ne parle d’ailleurs pas le français et l’on ignore même si elle maîtrise l’anglais. Ce qui rend cette insistance médiatique d’autant plus incompréhensible. Cette situation n’a pas manqué d’agacer profondément Vladimir Petkovic, connu pour sa rigueur, mais aussi pour son attachement au respect de la sphère privée.

Réaction de Vladimir Petkovic face aux médias

Visiblement furieux, le sélectionneur national n’a pas souhaité laisser passer cet épisode sans réaction. Il a tenu à transmettre un message clair aux médias, par l’intermédiaire du chargé de communication de la Fédération algérienne de football (FAF). Ce dernier s’est chargé de relayer la mise au point en marge de la conférence de presse d’avant-match face à la Guinée équatoriale.

Le message était sans ambiguïté : les journalistes sont priés de cesser de courir derrière la fille du sélectionneur, car cela relève strictement du respect de la vie privée. Une demande légitime, rappelant que les proches des joueurs et des entraîneurs ne sont pas des figures publiques tenues de répondre aux sollicitations médiatiques.

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Cet incident soulève une nouvelle fois la question des limites du travail journalistique, notamment dans les grandes compétitions où la quête d’images exclusives et de contenus viraux peut parfois prendre le pas sur l’éthique. Si la CAN reste une fête du football africain, elle doit aussi être un espace où la dignité et la vie privée de chacun, y compris celles des familles, sont pleinement respectées.