Le Programme PME 2 ne pourra pas lancer d’activités d’expertises ni même professionnelles avec les PME, de crainte que les actions projetées ne puissent voir le jour. Pour sauver les actions déjà entreprises et celles qui peuvent être programmées dans le futur en faveur de la mise à niveau, une seule option : l’intervention des initiateurs du projet pour un éventuel prolongement d’une année du Programme PME 2.
Au moment où les pouvoirs publics engagent une stratégie de mise à niveau répondant à une politique industrielle adéquate pour dynamiser le secteur productif national, voilà que pour le Programme PME 2 qui arrivera à échéance le 30 juin 2013, les actions seront freinées progressivement à partir du mois de février prochain.
D’ici là, le Programme PME 2 ne pourra pas lancer d’activités d’expertises ni même professionnelles avec les PME, de crainte que les actions projetées ne puissent voir le jour.
Pour sauver les actions déjà entreprises et celles qui peuvent êtres programmées dans le futur en faveur de la mise à niveau, une seule option reste plausible, à savoir l’intervention de la délégation de l’Union européenne pour un éventuel prolongement d’une année du Programme PME 2.

Dans le cas contraire, ce programme qui a fait ses preuves sera contraint de laisser derrière lui une dynamique de relance de l’entreprise du point de vue notamment de sa modernisation en droite ligne des normes internationales.
Pourtant, la feuille de route tracée dans le cadre de la relance du secteur de l’industrie par le nouveau ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Cherif Rahmani, exige l’adhésion de l’ensemble des acteurs susceptibles d’apporter une contribution qualitative surtout au plan professionnel et expérimental.
C’est justement dans ce contexte spécifique pour un développement convenable des entreprises du secteur industriel que le Programme PME 2 est intervenu, dans le souci d’inculquer à la PME privée algérienne des connaissances à partir des expertises réalisées en interne et en externe.
Sous tutelle du ministère de l’Industrie, le Programme PME 2 a été mis en oeuvre par l’Algérie et l’Union européenne en 2009. Il est destiné à l’appui aux PME/PMI et à la maîtrise des technologies de l’information et de la communication.
Il vise aussi la modernisation et le développement du secteur des petites et moyennes entreprises algériennes. Mais le PME 2 a également l’objectif d’appuyer le programme national de mise à niveau en confortant l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME).
Il est aussi appelé à renforcer l’assistance des institutions concernées, dont le ministère de l’Industrie et les organismes de garantie financière, à l’exemple du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) et de la Caisse de garantie des crédits d’investissement aux PME (CGCI).
Dans ses activités, le Programme PME 2 a prévu la mise à niveau de 200 entreprises, dont une bonne partie a été déjà réalisée. Le directeur du Programme PME 2, M. Abdeljalil Kassouci, a indiqué, lors d’une rencontre avec la presse, que «60 % des objectifs de du programme ont été atteints», ajoutant que «plusieurs entreprises ont déjà bénéficié de ce programme, à l’exemple de l’Office national de la métrologie légale (ONML) avec l’achat d’équipements métrologiques pour une valeur de 3 millions d’euros».
A titre indicatif, le Programme PME 2 a mis en place, depuis mars 2011, un centre d’expertise d’appui institutionnel composé d’experts principaux, dont le travail effectué a abouti à la finalisation de 120 dossiers de candidature de PME qui ont été transférés à l’ANDPME pour leur prise en charge dans le cadre du plan national de mise à niveau.
Le Programme PME 2 a, entre autres, réalisé de nombreuses expertises pour asseoir le développement de la sous-traitance ainsi que l’amélioration de l’environnement opérationnel des entreprises. En attendant sa clôture, l’équipe du Programme PME 2 dirigée par M. Abdeljalil Kassouci et composée d’experts nationaux et étrangers poursuit ses activités de mise à niveau dans la plus grande sérénité.
A. Timizar