Peter Odemwengie «Le Nigeria n’a peur de personne»

Peter Odemwengie «Le Nigeria n’a peur de personne»
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Désigné footballeur de la saison 2008-2009 au Nigeria, auteur de deux buts lors de la rencontre avec le Mozambique, élu homme du match, Peter Osase Odemwengie croit sincèrement en la victoire finale de son équipe dans la compétition, ce qui serait la troisième après celles de 1980 et de 1994.

«Nous avons très mal démarré le tournoi face à l’Egypte, puis battu le Bénin de manière très peu convaincante, au point que beaucoup estimaient que le Mozambique étaient en mesure de nous battre.

Je dois avouer qu’il y avait beaucoup de tension dans le groupe, les joueurs ont été soumis à une forte pression et quand nous sommes sortis des vestiaires avant ce dernier match de poule, nous savions que nous étions condamnés à gagner, et nous l’avons fait.»

L’attaquant du Lokomotiv Moscou dit qu’il a vécu des moments pénibles sur le banc lorsqu’il a assisté à la lente dégradation de l’équipe face Peter Odemwengie «

à l’Egypte et cette accumulation de buts (victoire de l’Egypte 3 buts à 1). «Nous avions une réputation à défendre et notre image de futur mondialiste.

Ca commençait plutôt mal. Même la victoire contre le Bénin ne nous a pas sortis d’une certaine apathie. Elle ne nous a pas rassurés. Nous n’étions ni rassurés, ni en totale confiance, ni sereins.

Je crois que mes deux buts face au Mozambique ont provoqué un déclic au sein de l’équipe. Nous savons désormais que nous pouvons aller très loin dans la compétition, tout en haut.

Le Nigeria est une grande nation de football. Tout joueur qui porte les couleurs nationales, vert et blanc, doit être prêt à assumer totalement ses responsabilités.» Sur son adversaire en quart de finale, Peter Osase Odemwengie n’a pas de préférence particulière. «Le Nigeria n’a peur de personne.

Nous respectons les autres, comme, je le pense, ils nous respectent. Cette CAN 2010 a réservé quelques surprises, mais, au bout du compte, elles sont restées parce que les grandes équipes sont celles qui d’un match à l’autre sont capables d’effacer un échec. L’une ou l’autre, quelle qu’elle soit, nous serons de toute façon obligés de l’accepter !». S’agissant des blessés, Odemwengie a accueilli, comme toute l’équipe, la présence d’Obafemi Martins comme une très bonne nouvelle.

Absent des deux premiers matches, ce dernier a inscrit le troisième but face au Mozambique. «Sa confiance retrouvée va être un plus pour l’équipe. Bien sûr il y a l’absence définitive de notre capitaine Joseph Yobo, mais il y a du talent sur le banc, des jeunes qui ne demandent qu’à entrer.»

A 28 ans, celui qui participe cette année à sa quatrième phase finale consécutive rêve de disputer le match pour la gloire, celui qui les consacrera, lui et ses camarades, étoiles du football africain.