Permutation entre les membres du secrétariat du parti : Betatache veut du sang neuf au ffs

Permutation entre les membres du secrétariat du parti : Betatache veut du sang neuf au ffs
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«Un problème de cohérence» chez le FFS, est relevé par les observateurs depuis sa participation aux dernières législatives. Le FFS a opéré un changement sur la composante de son secrétariat national. Il s’agit d’une permutation interne effectuée dans la composition de cette instance. La liste affichée sur son site ne donne aucune explication quant aux raisons ayant motivé ce changement organique.

«Conformément aux dispositions de l’article 51 des statuts du parti, et après concertation avec l’instance présidentielle, le premier secrétaire nomme les membres du secrétariat national», peut-on lire sur ce site. Depuis l’installation à la tête du parti de l’instance présidentielle, le parti de Aït Ahmed cultive un certain mutisme et de nombreuses ambiguïtés. «Un problème de cohérence» chez le FFS, est relevé par les observateurs depuis sa participation aux dernières législatives.

L’engagement du FFS pour la reconstruction d’un consensus national pour trouver une issue à la crise nationale n’a pas été suivi d’actions politiques concrètes. Pour la première fois depuis sa création en 1963, le FFS tente de garder un pied au pouvoir et un autre dans l’opposition. «La volonté de dialogue, l’objectif de réaliser un consensus national entre les acteurs politiques, du pouvoir, de l’opposition et de la société civile le devoir patriotique de témoigner et d’alerter le pouvoir sur le danger que court le pays pour son unité, son intégrité territoriale, sa sécurité, ses ressources et l’avenir des futures générations si des changements urgents, impératifs et vitaux ne sont pas initiés dès à présent, la fidélité au juste combat historique du président Hocine Aît Ahmed de construire une Algérie libre et démocratique, sont des raison avancées par le parti pour justifier sa démarche à double jeu.

A cheval sur sa nouvelle vision de l’action politique non définie, le FFS n’a pas hésité à cautionner la Conférence nationale de transition démocratique. Ahmed Ouyahia s’est, par ailleurs, félicité de la participation claire et effective du parti du FFS à ces consultations, soulignant que sa rencontre avec les dirigeants du parti était très riche et a montré que le dialogue avec l’opposition était possible. Elle a également reflété une attitude politique civilisée. Sur un autre registre, ce parti souhaite que sa démarche ne soit pas interprétée comme une caution au processus de révision constitutionnelle engagé, puisque ayant exprimé dès le départ que l’élaboration et l’adoption de la Constitution doivent émaner du peuple et de ses représentants légitimes.

Le FFS exprime sa préoccupation sur l’avenir des ressources pétrolières, gazières, hydriques et solaires, exposées à l’appétit vorace et impitoyable des multinationales soutenues par leurs gouvernement respectifs. Un fait confirmé après les récentes déclarations sur l’autorisation donnée à des firmes étrangères de prospecter le gaz de schiste, indique-t-on.