Permis de conduire et amendes en Algérie : Ce qui change pour les conducteurs

Permis de conduire et amendes en Algérie : Ce qui change pour les conducteurs

Une avancée majeure pour les usagers de la route en Algérie ! Une convention de coopération a été signée ce samedi à Alger entre le ministère des Finances, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et la Gendarmerie nationale.

L’objectif : généraliser le paiement électronique des amendes issues des infractions routières. Cette mesure permettra aux contrevenants de récupérer immédiatement leur permis de conduire.

L’accord a été paraphé par le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité au ministère des Finances, Hadj Mohamed Sebaa, le Directeur général de la Sûreté nationale, Ali Bedaoui, et le colonel Mohamed Djafar , Directeur de la Télématique au commandement de la Gendarmerie nationale, représentant le Chef de la Gendarmerie nationale.

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La cérémonie s’est déroulée sous la supervision du ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, et en présence du Directeur général des Douanes, le Général-Major Abdelhafid Bakhouch, ainsi que des représentants des corps de sécurité et financiers, et des directeurs généraux de banques et compagnies d’assurance.

Ce nouveau service numérique, qui reste optionnel, permettra aux citoyens de régler leurs amendes directement auprès des agents de police ou de gendarmerie via des terminaux de paiement électronique (TPE).

Généralisation du paiement électronique des amendes routières et restitution immédiate du permis de conduire

L’utilisation des cartes bancaires ou de la carte Edahabia garantira un paiement instantané, sécurisé et disponible 24h/24, y compris les jours fériés.

Selon les explications fournies, cette initiative promet la restitution immédiate des permis de conduire et une réduction significative des délais d’attente. Elle contribuera également à alléger la pression sur les services administratifs et à améliorer la performance globale des services liés au traitement des infractions routières.

La généralisation de ce système fait suite à une phase expérimentale concluante menée dans plusieurs wilayas du pays. Cette phase pilote a été saluée par les usagers de la route pour sa facilité d’utilisation et sa rapidité. Dans un premier temps, ce sont 2 000 terminaux de paiement électronique qui ont été distribués aux services de sécurité, en coordination avec le ministère des Finances.

Afin de garantir l’efficacité de l’opération, un mécanisme de supervision et de suivi a été mis en place. Il inclut la maintenance régulière des équipements et l’approvisionnement en consommables nécessaires pour la continuité du service, ainsi que le lancement de campagnes d’information et de sensibilisation pour faire connaître ce nouveau système aux citoyens.

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Le ministre des Finances a souligné dans son allocution que ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à la numérisation de l’administration et à l’amélioration de la qualité du service public. Il a qualifié cet accord de « pas stratégique » pour promouvoir le paiement électronique et renforcer la transparence.

De son côté, le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité a estimé que le projet représente une « réalisation technique et administrative » qui témoigne d’une coordination efficace entre les institutions concernées. Il contribuera, selon lui, à améliorer le recouvrement des recettes publiques et à réduire les transactions en espèces.

Le Directeur général de la Sûreté nationale a, quant à lui, insisté sur le fait que cette mesure reflète la volonté de l’État de fournir des services fiables et modernes, traduisant l’engagement de ses services à poursuivre la modernisation du travail policier.

Enfin, le représentant du commandement de la Gendarmerie nationale a affirmé que le projet renforce la coopération intersectorielle et accompagne la transformation numérique dans la gestion des services publics.