Parmi les 14 700 commerçants concernés par les permanences durant les fêtes de l’Aïd El Adha à travers le pays, 614 ne se sont pas soumis à cette obligation et ont reçu des questionnaires.
Les 614 commerçants qui n’ont pas assuré le service public minimum durant les deux jours de l’Aïd viennent de recevoir un questionnaire des directions du commerce de wilaya pour s’expliquer sur les raisons de leur insoumission à l’obligation qui leur a été faite d’assurer la permanence. C’est ce qu’a fait savoir M. Tifour, chargé de la communication au ministère du Commerce, contacté hier. Pour ceux qui n’ont pas fourni de raisons valables, des sanctions ont été prononcées, à l’exemple d’une douzaine de commerçants à Annaba, dont le wali, une fois saisi par les services de la Direction du commerce, a procédé à la fermeture de leurs locaux pour une période d’un mois. Les commerçants réfractaires à la loi en vigueur les obligeant à assurer un service public minimum durant les jours fériés et de fêtes nationales auront également à répondre de leurs actes devant la justice. «D’ici dimanche prochain, nous aurons la liste de tous les commerçants qui n’ont pas de raisons valables à avancer par rapport au questionnaire, et qui nous sera transmise par nos directions de lutte contre la fraude et de contrôle de la qualité. Même si les 614 commerçants concernés par le questionnaire ne représentent que 5% de ceux qui étaient concernés par le service minimum, nous allons quand même engager les procédures administratives et légales qui s’imposent. Si leurs arguments ne sont pas convaincants, les walis procéderont à la fermeture administrative d’un mois», dira M. Tifour.
M. M.
