Permanence imposée par le gouvernement contre les fermetures Aïd : boulangers et commerçants ont joué le jeu

Permanence imposée par le gouvernement contre les fermetures Aïd : boulangers et commerçants ont joué le jeu
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Boulangers, commerçants, gérants de stations-service, cafés et même médecins et pharmaciens ont ouvert leurs boutiques durant les deux jours de l’Aïd.

Les commerçants ont répondu favorablement à l’appel des pouvoirs publics. Ils ont assuré le service durant ces deux derniers jours de la fête de l’Aïd. C’est dire que l’implication du citoyen dans la prise de décision le concernant aboutit à un strict respect de l’autorité de l’État, laquelle est mise devant l’appréciation du citoyen lambda.



Avant-hier, pain, gâteaux, carburant, médicaments, fruits et légumes… ont été mis à la disposition des citoyens dans les quatre coins du pays.

Nonobstant le manque de transport, les autres services ont été assurés. Si l’UGCAA s’est engagée à assurer 50% du service public, l’adhésion des citoyens a fait que cet engagement est respecté durant ces deux derniers jours.

Alger, jadis ville fantôme durant les fêtes écoulées, a donné, cette fois-ci, l’allure d’une ville vivante.

Commerces ouverts, service public disponible, au grand bonheur des citoyens qui ont, maintes fois, dénoncé la pénurie qui les touche durant ces périodes.

“On m’a livré du carburant la veille de l’Aïd”, a assuré Hakim, propriétaire de station-service à Tizi Ouzou. Il a informé que toutes les stations-service de la région ont été alimentées pour assurer le service durant la fête.

L’instruction rendue publique par le ministère du Commerce, en impliquant celui de l’Agriculture et de l’Intérieur à quelques jours de la fête, sollicitant les commerçants à ouvrir boutique les jours de la fête, a eu un écho favorable, puisqu’aucun citoyen ne s’est plaint de l’absence des services publics durant les deux jours. “Nous avons besoin de plus de régulation des services concernant le transport”, ont indiqué des citoyens, hier.

Dans plusieurs wilayas du pays, des citoyens ont dénoncé le manque de transport. À l’UGCAA, on explique cet état de fait par le manque de coordination entre les différents prestataires de ce service. “Il faut que les transporteurs trouvent un moyen d‘assurer sans discontinue le transport”, a indiqué une source à l’UGCAA. De leur côté, les transporteurs assurent que durant les jours qui ont précédé la fête, “on assuré un service discontinu”, mais “nous aussi nous avons une famille”.

Avec cette expérience, les pouvoirs publics ont eu la confirmation que l’implication du citoyen dans la prise de décision est un gage de réussite. Loin des décisions prises en haut lieu, cette fois, avec le concours de l’UGCCA, donc du citoyen, la permanence a été assurée.

Les agents des bureaux de l’UGCAA ont informé tous les commerçants, des 48 wilayas du pays, de la nécessité d’assurer la permanence.

Avec le concours des citoyens, ce qui était, pas loin que la fête dernière, un mirage, s’est réalisé avec l’effort de tous.

M. M