La pénurie de médicaments, constatée ces derniers mois dans plusieurs hôpitaux et établissements de santé, est due aux mauvaises planification, programmation et distribution, a estimé, jeudi à Alger, le ministre de la Santé de la population et de la réforme hospitalière, Djamal Ould Abbes.
Inspectant les services des urgences médico-chirurgicales infantiles à l’établissement hospitalier universitaire Nafissa Hamoud (Ex-Parnet) à Hussein Dey, le ministre a indiqué que « 75.000 boites de produits destinés à l’anesthésie et la réanimation se trouvant au niveau de la pharmacie centrale sont périmées ».
M. Ould Abbes a expliqué la péremption de ces médicaments par les grandes commandes faites par certaines wilayas notamment celles de l’intérieur du pays et qui, a-t-il dit, dépassent leurs besoins. A la date de péremption, ces wilayas les renvoient à la pharmacie centrale, causant ainsi des déséquilibres.
Selon le ministre, la résolution de ce problème passe par une grande rigueur dans l’établissement, par le service ou l’hôpital, des besoins en médicaments afin que l’Etat puisse connaître les véritables besoins.
Le ministre a, à ce titre, fait savoir que, dans le cadre de la politique de réforme des hôpitaux, il a été décidé que les médicaments ne seront désormais fournis que sur la base d’un plan « rigoureux » et « détaillé » en fonction des besoins et des commandes.
