Pénurie de médicaments anticancéreux : le ministre dément

Pénurie de médicaments anticancéreux : le ministre dément

Le problème de la pénurie des médicaments devient récurrent en Algérie. Mais il y a des catégories de médicaments qui sont plus en souffrance que d’autres et qui mettent les patients et les spécialistes du secteur de la santé dans une situation critique, notamment les médicaments anticancéreux.

En effet, depuis des années, les services d’oncologie à travers le territoire national font face à de nombreuses et récurrentes pénuries de médicaments anti-cancer. Cela s’est accentué ces deux dernières années, avec la crise sanitaire de Coronavirus qui a ébranlé le monde entier.

Ce mardi 8 novembre 2022, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a démenti l’existence d’une pénurie de médicaments pour les malades du cancer.

C’est dans une déclaration à la presse lors d’une visite de travail dans la wilaya d’Annaba, que le ministre de l’Industrie Pharmaceutique a expliqué qu’il n’y a pas de pénurie, mais plutôt une pression sur ces types de médicaments, notamment au niveau des hôpitaux, soulignant qu’il y a des difficultés à se les procurer à l’étranger en raison des répercussions de la pandémie de Corona, qui a provoqué l’arrêt de plusieurs usines de production pendant les deux dernières années.

Enfin, Ali Aoun a tenu à rassurer les citoyens quant à la disponibilité des médicaments anticancéreux, tout révèlent aussi la mise en marche de plusieurs usines locales de production de ces médicaments.

Ali Aoun exprime sa détermination à relancer la production de l’insuline à Constantine

Quelques jours après sa prise de fonctions à la tête du ministère de l’Industrie Pharmaceutique, Ali Aoun, ayant effectué une visite de travail à l’unité de production de Constantine du groupe Saïdal, a appelé à la nécessité pour l’usine de production de d’insuline de reprendre le travail. En exprimant sa détermination à relancer la production dans cette usine et faire l’extension pour les stylos injectables.

Ce dernier a aussi précisé que la production devrait commencer par le « stylo injectable », qui est produit par une petite machine simple qui installe la cartouche. En s’adressant aux cadres de Saïdal à ce propos de ces stylos injectables, le ministre leur dit : « C’est à votre portée et vous allez permettre à l’Algérie de sortir des griffes de ces laboratoires qui nous font traîner depuis 1994 ». En poursuivant qu’il est « inacceptable en 2022, on importe encore tout le contenu de l’insuline. »