Pénurie de médicament : La polémique

Pénurie de médicament : La polémique

Contrairement aux déclarations des officiels, dont le ministre de la santé, et de la réforme hospitalière qui nie la pénurie des médicaments, la réalité des choses et vécu autrement.

La cessation de l’opération de l’importation des médicaments a engendré une pénurie de médicament remarquable, a-t-on appri au niveau de nombreuses officines d’Alger. Le manque d’un bon nombre de produit générique qui remplace la molécule, constitue un autre point faible en matière de gestion du dossier de la production, importation qui devrait répondre aux besoins de la santé publique. « On nous livre quelques boites de médicaments qui ne répond même pas à la famille et on dit qu’il n’y a pas de pénurie de médicaments.

Ce sont les malades qui souffrent plus que nous depuis plusieurs mois », regrette la gérante d’une grande pharmacie a Alger, qui souligne les principaux médicaments manquants, dont hydrocortisone, Adipine 20, Pepsane, meleoxane, Bedeli et autres produits. Saisissant une liste de pas moins de 30 médicaments indisponible dans son officine, Mme Hamdi, 60 environ a du mal à cacher ses larmes à cause de son incapacité à répondre à satisfaire la demande des clients qui se présentent avec des ordonnances de toutes spécialités.

Installé dans le grand boulevard à Hussein Dey, les quantités livrées sont jugées très insuffisantes pour répondre aux besoins des clients qui font le tour d’Alger pour trouver certain produits pharmaceutiques. Allant de quelques produits locaux fabriqués par le groupe Saidal, tel que Phanozal, Attaquet A8, A16 et le lait de première nécessité qui répondent aux besoins des, patient, officines, continuent de réclamer l’approvisionnement de quelques dizaines de produits qui ne sont pas livré depuis plus d’un mois, a-t-on déploré. Il fallait s’y attendre. D’un côté, il y’a lieu de noter la faiblesse de la production national qui ne répond pas totalement à la demande du marché national qui constitue un facteur clé en matière des soins est amélioration de la santé publique et d’un autre côté, l’on bloque l’importation des dizaines de produits pharmaceutiques.

Par ailleurs, le manque d’un bon nombre de produit générique qui remplace la molécule, constitue un autre point faible en matière de gestion du dossier de la production, importation qui devrait répondre aux besoins de la santé publique. « Ce n’est pas en réduisant la facture des importations de 2 milliards de dollars que l’on peut crier sur les toits pour dire que nous avons régler les choses.

C’est plus tôt, en faisant la part des choses entre la réalité des besoins et les prévisions qui ne sont pas toutes logiques », déplore Dr Mohamed Ghanem, activant dans un hôpital à Alger. L’augmentation des prix de quelques médicaments, est une autre préoccupation qui suscite des interrogations de part et d’autre. Vendu entre 1000 et 3000 DA, le prix de la boite de Tarcpon 60, connait un déséquilibre inattendu dans sa commercialisation par les fournisseurs.

Sur un autre registre, les officines soucieux du pouvoir d’achats et de la santé publique, n’ont pas manqué de relever la suppression des remboursements par la caisse sociale de dizaines de médicaments. Se situant entre la vie et la mort à cause de l’indisponibilité des principaux médicaments nécessaires au secteur de la santé publique, les patients trouve intéressant, les importateurs de luxes qu’on nomme « produits cabas », qui pallient plus au moins, à la faiblesse marché du médicament national qui n’arrive toujours pas à satisfaire la demande.

Attendu pour l’inauguration du salon international des équipements hospitalier et médical, les exposants n’ont pas manqué de souligner l’absence de Abdelmalek Boudiaf, ministre de la santé, qui devrait répondre aux questions de l’heure, à commencer par le médicament. Le manque d’information, suscite souvent polémique et perte de confiance.

A.C.