La polémique autour de l’huile de table a refait surface ces derniers jours. Le ministre du Commerce, Kamel Rezig multiplie ses sorties médiatiques en essayant à tout prix de rassurer les citoyens quant à la disponibilité de ce produit.
Dans une déclaration accordée à la radio nationale et relayé ce vendredi 31 décembre par tous les médias, le ministre du Commerce a affirmé que le gouvernement n’a pas abandonné la politique des subventions sociales. Cette dernière bénéficiera d’un budget de 20 milliards de dollars, selon la loi de finance 2022 signé hier, 30 décembre par le chef de l’État.
Kamel Rezig estime que le gouvernement algérien ne souhaite pas abandonner cette politique, mais plutôt la réguler. Concernant la disponibilité des produits de consommations de premières nécessités, le ministre accuse de nouveau la spéculation, ainsi que les Fake news véhiculés par les réseaux sociaux numériques.
Selon l’intervenant, le marché algériens dispose abondamment de tous les produits de consommations notamment l’huile de table qui pourrait être destiné à l’exportation. Dans ce sens, Rezig a fait savoir que les subventions de cette matière ont atteint 40 milliards de dinars en 2021, destinés comme indemnités aux opérateurs économiques activant dans le domaine de la production de l’huile de table.
Par ailleurs, le ministre du Commerce a tenu à rassurer les citoyens quant à la mise en place d’une série de mesures en prévision pour le mois de Ramadan, et ce, en procédant entre autre à l’application de la loi relative à la lutte contre la spéculation.
« Rétablissement de l’économie nationale »
Concernant le commerce extérieur, l’intervenant rappelle que la balance commerciale a réalisé un excédent de 1,04 milliard de dollars à la fin du mois de novembre dernier. Cette amélioration est due, selon Rezig, aux programmes et stratégies du président de la République visant à diversifier les exportations algériennes.
En effet, l’Algérie a enregistré une augmentation de 4,5 milliards de dollars des exportations en dehors des hydrocarbures parallèlement avec les mesures de contrôle et de rationalisation des importations, et ce, malgré les répercussions de la pandémie de covid-19. Par ailleurs, la facture des importations a baissé de près de 10 milliards de dollars, permettant ainsi d’être optimiste quant à un rétablissement de l’économie nationale, conclut Kamel Rezig.