Faire le plein est devenu un véritable tour de force. Les automobilistes font un parcours de combattant à courir d’une station à une autre. Le scénario est connu, avec un décor désolant de chaînes interminables, avant d’avoir la chance d’obtenir quelques litres du précieux liquide.
Face à cette situation bon nombre d’observateurs n’ont pas manqué de se demander comment dans un pays qui regorge de pétrole peut-il être à court de carburant ? Est-ce une façon de lutter contre la contrebande de carburant ?
A travers la wilaya le déficit de carburant qui menace de paralyser cette région frontalière, a mis l’ensemble des automobilistes dans l’embarras, et nombreux ont « garé » leur véhicule.
Cette crise, est née depuis le récent arrêté devant servir 500 dinars en essence et 1000 dinars le Mazout. A la frontière algéro-marocaine, la contrebande du fuel mine l’économie locale. Mensuellement les services de la gendarmerie, la police et la douane opèrent des saisies importantes évaluées selon ces sources à plus de 300.000 litres par mois.
Selon les spécialistes, toutes formes de contrebande, entraînent des pertes lourdes à l’économie nationale, et il appartient à l’ensemble des acteurs de traquer les fraudeurs et les contrebandiers jusqu’à leur dernier retranchement.
Depuis quelques jours, plusieurs stations d’essence restent fermées, faute d’approvisionnement régulier.
Au niveau de la frontière, il existe selon des statistiques, plus de 4000 véhicules Mercedes, R21, camion, etc, qui acheminent gasoil et essence au Maroc à travers des pistes bien maîtrisées. Même les baudets sont utilisés dans ce commerce.
Cela, en dépit du lancement de projets de réalisation de 25 postes frontaliers pour mener a bien l’opération de lutte contre la contrebande et le crime organisé ainsi que l’acharnement des gardes frontières qui déploient plus d’efforts, ce n’est un secret pour personne pour dire que les proportions sont alarmantes et la contrebande continue à sévir