Se retrouvant dans une situation difficile, les médecin-dentistes et autres spécialistes des soins dentaires ont sollicité une intervention de la présidence. L’appel à l’aide poignant a fait réagir le ministère de l’Industrie, qui a publié une note importante subséquemment.
En effet, suite à la pénurie d’anesthésiants dentaires à laquelle fait face l’Algérie depuis peu, les pouvoirs publics ont décidé de réagir en ouvrant en partie les importations de ce produit.
Le ministère de l’Industrie compte rouvrir l’importation d’anesthésiants dentaires
Le domaine de la médecine dentaire a été fortement impacté par les décisions récentes du ministère de l’Industrie et de la Promotion des Exportations. En effet, les restrictions sur les importations ont fait que de nombreux fournisseurs d’anesthésiants dentaires se sont retirés, créant un vide au niveau du marché.
C’est après plusieurs semaines d’attente que le Conseil national des médecins dentaires algériens a décidé de saisir le Gouvernement par voie postale. La réponse de ce dernier ne s’est pas faite attendre : un communiqué indiquant le retour des importations d’anesthésiants a été publié ce mercredi.
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Dans sa note, le ministère indique vouloir réduire les fluctuations que connaît ce produit sur le marché algérien. Plusieurs mesures ont ainsi été prises pour approvisionner les cliniques dentaires dans les plus brefs délais. « Un programme d’importation estimé à environ 250 000 boites, contenant chacune 50 doses, suffisantes pour répondre aux besoins nationaux, sera accordé » précise ce dernier. D’après le même communiqué, 100 000 de ces boites devraient être réceptionnées d’ici à la semaine prochaine.Plusieurs plans pour réapprovisionner le marché algérien en anesthésiants dentaires
Si le marché connaît autant d’instabilité, c’est à cause de « facteurs extérieurs » souligne la même source. Le retrait des fournisseurs principaux en anesthésiants dentaires d’une part, et l’augmentation des prix de 3 fois la normale d’un autre prestataire de l’autre.
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Pour remédier au problème, le ministère propose une solution sur le long terme. Il a ainsi déclaré que 3 nouveaux projets de production locale d’anesthésiants ont été approuvés. Les 3 unités de fabrication, situées à Oran, Tipaza et Batna, commenceront d’abord par du conditionnement secondaire, avant de passer à la production à proprement parler (à titre complet).
