Pensions de retraite en Algérie : l’OSRA réclame une hausse

Pensions de retraite en Algérie : l’OSRA réclame une hausse

Depuis quelques années le pouvoir d’achat des algériens ne cesse de se détériorer, et les citoyens se plaignent chaque jour de ne plus pouvoir joindre les deux bouts. Une catégorie de la société est particulièrement touchée par cette détérioration, les retraités. Ce qui les fait réagir en interpellant le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

En effet, l’Organisation syndicale des retraités algériens (OSRA) dresse un tableau alarmant de la situation socio-économique des retraités et réclament une augmentation conséquente des pensions de ces derniers. Cette organisation réclame donc une hausse de plus de 10 % des pensions.

L’OSRA réclame le versement immédiat de la revalorisation des pensions de retraite pour l’année 2022/2023. Cette dernière interpelle donc le président de la République et ce avant d’entamer une action publique nationale.

C’est durant la journée de vendredi 16 septembre que l’Organisation syndicale des retraités algériens, s’était réunie pour étudier, évaluer et examiner la situation socio-économique des retraités.

L’OSRA est aussi revenue sur les mesures que les autorités ont prises pour la préservation le pouvoir d’achat. Qu’elle considère comme étant « insuffisantes eu égard à l’inflation galopante et à l’effondrement du dinar ». En ajoutant que « Ce modeste effort de la part des pouvoirs publics ne peut, en aucune façon, constituer une réponse juste, une solution équitable et, surtout, acceptable aux drames vécus quotidiennement par les retraités s’il n’y a pas une augmentation conséquente des pensions de retraite ».

L’ORSA réclame la supresion de l’IRG pour les pensions de retraite

Selon les déclarations de Bachir Hakem, membre de l’ORSA, au quotidien francophone « Le Jeune Indépendant », la revalorisation des pensions de retraite doit passer être de plus de 10%, en expliquant qu’« avec une revalorisation à 2%, les augmentations ne dépassent parfois pas les 1 000 DA ».

Selon Hakem, qui a souligné la nécessité de faire la différence entre la revalorisation annuelle des pensions de retraite et une augmentation. « On réclame une augmentation en dehors de la revalorisation, qui est un droit », a-t-il expliqué. Pour corriger la détérioration du pouvoir d’achat, l’organisation réclame surtout une augmentation conséquente de la pension des retraités.

Enfin, le même intervenant précise que l’Organisation nationale des retraités réclame également la suppression de l’IRG. Ce dernier préconise l’alignement des pensions basses à 60 000 DA. En faisant aussi savoir que « la pension de certains retraités est inférieure à l’allocation chômage, qui est de 13 000 DA ».