Le cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen a déclaré aujourd’hui, lundi 26 février sur RTL France, qu’il aurait “sans doute” pratiqué la torture en Algérie si on le lui avait demandé.
“J’aurais fait mon devoir, préférant la vie d’une petite fille innocente à celle d’un tueur qui pose la bombe”, a-t-il répondu à la question sur son éventuelle participation à la torture.
“Les consignes qui étaient données étaient d’éradiquer à n’importe quel prix la menace terrible que faisait peser le terrorisme, qui a fait des centaines de morts, de blessés et de mutilés, dont personne ne parle”, a martelé Le Pen qualifiant les Moudjahidine algériens de “terroristes”.
Le Pen a démenti toutefois avoir pratiqué lui-même la torture en Algérie où il a combattu dans un régiment de parachutistes en 1956-1957. “J’ai gagné tous mes procès dans ce domaine”, a soutenu le cofondateur du FN qui publiera le 1er tome de ses mémoires le 1er mars.
