Peine de travail pour intérêt général ,4.300 personnes concernées à l’échelle nationale

Peine de travail pour intérêt général ,4.300 personnes concernées à l’échelle nationale
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4.300 personnes, jugées pour différents délits à l’échelle nationale, ont bénéficié des dispositions de la peine de travail pour intérêt général depuis sa mise en œuvre en 2009 a révélé, à Sour El Ghozlane (Bouira), le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion au ministère de la Justice, Mokhtar Félioune.

« La politique d’insertion des détenus englobe deux volets, dont le premier inhérent à la peine de travail pour intérêt général, qui a profité depuis sa mise en application, en juillet 2009, à plus de 4.300 personnes jugées », a indiqué M. Félioune, dans un point de presse animé en marge de la cérémonie de sortie de deux promotions de surveillants et agents de la rééducation à l’Ecole de l’administration pénitentiaire de Sour El Ghozlane. Cette peine de travail pour intérêt général, a-t-il ajouté, est « unique en son genre à l’échelle arabe, vu que la personne condamnée par le juge n’est pas mise en détention, mais demeure au sein de sa famille, tout en accomplissant un travail pour les collectivités locales et l’administration notamment ». M. Félioune a aussi relevé la diversité des catégories qui ont bénéficié de cette mesure pénale, ayant englobé, selon lui, « des médecins, des pharmaciens et des enseignants, ainsi que des personnes aux métiers modestes ». Il a loué, dans ce contexte, les « avantages de cette disposition qui éloigne le concerné de la prison et ses conséquences néfastes ». « Cette expérience algérienne est l’objet de l’intérêt de nombreux partenaires arabes et africains », a-t-il encore affirmé. Quant au deuxième volet de la politique de réinsertion des détenus, il porte notamment, selon M. Félioune, sur l’intégration professionnelle et l’accompagnement du détenu après avoir purgé sa peine.

Grâce à un travail commun entre la société civile et les entreprises publiques, « la personne qui a payé son dû à la société, pourra opérer un nouveau départ dans sa vie en bénéficiant, entre autres, de micro crédits destinés aux détenus, ou d’un emploi au sein des différents chantiers publics » de boisement, arboriculture, ou de petit élevage, mis en place à la faveur de cette politique nationale de réinsertion des détenus, a-t-il ajouté