Peine capitale pour l’auteur d’un «fratricide volontaire» à Boumerdès

Une personne accusée de «fratricide volontaire» a été condamnée, hier, à la peine capitale par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès, confirmant ainsi la peine requise dans ce procès par le procureur de la République.

Selon les faits rapportés durant l’audience, le drame remonte à juin 2011 et a eu pour théâtre le village Ben Chettah, dans la commune de Boudouaou, où l’accusé (36 ans), après une violente querelle avec son frère aîné (42 ans), lui a asséné plusieurs coups à l’aide d’une barre de fer, lui occasionnant de profondes lésions au niveau de la tête, ayant entraîné sa mort. L’accusé, qui a reconnu son forfait devant la police judiciaire, a nié toutes les charges retenues contre lui, en arguant qu’«une personne inconnue a tué son frère à l’aide d’une barre de fer». Appelée à la barre, la mère des deux frères a affirmé avoir vu l’accusé (son fils) tenant une barre de fer tachée de sang. Les mêmes faits ont été confirmés par le fils de la victime, dont le meurtre s’est déroulé sous ses yeux.