Peine capitale contre Bounouira et perpétuité contre Belkecir

Peine capitale contre Bounouira et perpétuité contre Belkecir

Ce jeudi 12 mai, a comparu l’ancien secrétaire particulier du défunt chef d’état-major, Ahmed Gaid Salah, l’adjudant-chef Guermit Bounouira, devant la cour d’appel militaire de Blida.

Il est à rappeler que Bounouira avait été condamné à la peine capitale en janvier 2022, pour « divulgation d’informations confidentielles, touchant aux intérêts de l’armée et de l’Etat », « collecte et transmission d’informations à des parties ou des pays tiers » et « violation de l’obligation de réserve dans le but de porter atteinte à la sécurité et aux intérêts de l’Etat ». Ce dernier était réfugié en Turquie au lendemain du décès d’Ahmed Gaid Salah, fin décembre 2019, et a été extradé en 2020 et placé en détention à la prison militaire de Blida.

Deux autres noms bien connus, qui sont en fuite à l’étranger, sont eux aussi impliqués dans ce procès, l’ancien patron de la Gendarmerie nationale, le général Ghali Belkecir, qui aurait acheté la nationalité du Vanuatu, ainsi que Mohamed Larbi Zitout, installé en Grande-Bretagne, et un des dirigeants du mouvement islamiste Rachad, qui a été inscrit par l’Algérie sur la liste des «organisations terroristes» il y a quelques mois. Ces derniers avaient été condamnés par contumace à une peine de prison à vie, assortie d’un mandat d’arrêt international.

Selon le quotidien francophone El Watan, la cour a décidé de confirmer les décisions prononcées en première instance, en janvier dernier par le tribunal militaire de Blida. Il est question d’une peine capitale contre l’adjudant-chef Guermit Bounouira, et la condamnation à perpétuité à l’encontre de l’ancien Commandant de la gendarmerie Ghali Belkecir; ainsi que Mohamed Larbi Zitout.

D’autres affaires attendent Bounouira

Toujours selon El Watan, l’ancien secrétaire particulier du défunt chef d’état-major, Ahmed Gaid Salah, l’adjudant-chef Guermit Bounouira est aussi poursuivi pour quatre autres affaires.

Dont la dernière, datant de janvier 2022, qui concerne un enregistrement vidéo diffusé sur les réseaux sociaux alors qu’il était en détention.  Selon la même source, le frère de Bounouira et un officier auraient été placés en détention, après aboutissement de l’enquête.