Les passionnés de la mer trouvent un malin plaisir à faire de la pêche en cette période ensoleillée.
Les amateurs de la pêche ne prêtent pas attention aux conditions météorologiques. Etre passionné, c’est aimer tout et ne reculer devant rien, particulièrement quand on sait que cette pratique meuble le temps et permet l’évasion, voire une coupure avec le monde matériel. La relation entre un pêcheur amateur et la mer est très complexe, intime et très profonde.
Retraité, il profite de son temps libre pour exercer sa passion. Avant, il pêchait occasionnellement après les heures de travail où durant les week-ends. Désormais, cette pratique est devenue un rituel. « Le cadre m’offre le calme et la concentration », dit-il. Mieux encore. Quand la pêche est bonne, c’est toute la famille et les amis qui en profitent. A La Madrague aussi, les amateurs trouvent leur compte.
Selon Fateh, un jeune habitant la rue Jean-Bart à proximité de la plage appelée « La Jeunesse ». Ici, il est possible d’attraper du sar, de la daurade, du murène, du poulpe et du congre. La côte algéroise, constituée essentiellement de plateaux rocheux qui surplombent la mer et des plages de sable, offre de bonnes conditions de pêche. De Raïs Hamidou jusqu’à Aïn Benian, en passant par Hammamet, quelques plages ou criques sont difficiles d’accès. Certains propriétaires de villa, pieds dans l’eau, ont clôturé l’accès. Pour permettre aux amateurs d’y accéder, certains ont ouvert des passages étroits, sacrifiant ainsi une partie de leur terrain au service de la plaisance. Toutes ces communes chantent le soleil, sentent l’oursin et l’algue marine. Leurs habitants nagent, plongent et pêchent du poisson frais et célèbrent, ensuite, leur festin en bord de mer ou bien dans la forêt de Baïnem par exemple.