Deux nouveaux programmes de coopération dotés de 64 millions d’euros dans les secteurs de la pêche et de l’environnement entre l’Algérie et l’Union européenne seront lancés en 2012, a annoncé dimanche le responsable de la Coopération auprès de la délégation de l’UE à Alger, M. Paulo Martins.
M. Martins a souligné que ces programmes devront contribuer au « développement de l’activité de la pêche et des ressources halieutiques, à même de diversifier l’économie algérienne ».
Dans le cadre du programme algéro-européen sur la pêche, les deux parties devront « travailler dans le but d’améliorer et de renforcer les capacités du secteur de la pêche et consolider sa contribution dans le développement économique en Algérie », a-t-il affirmé à la presse en marge d’un séminaire consacré à la présentation des résultats du programme de facilitation du commerce (Facico).
»Avec la partie algérienne, on va essayer de développer les capacités du ministère de la pêche et des ressources halieutiques mais aussi celles des opérateurs privés et des institutions relevant de ce secteur », a-t-il poursuivi.
S’agissant du programme bilatéral sur l’environnement, qui sera également lancé au cours de l’année prochaine, le diplomate européen a expliqué qu’il va porter sur »tous les aspects relatifs à l’environnement en Algérie d’une façon intégrée ». Selon M. Martins, les deux programmes devront s’étaler entre trois et quatre ans.
Evoquant le programme Facico qui va prendre fin le 15 décembre, le même responsable a souhaité qu’il soit reconduit à l’avenir eu égard au »succès » qu’il a connu, soulignant la disponibilité de l’UE à renforcer les relations algéro-européennes. Doté d’un financement de 6,25 millions d’euros, Facico a contribué au renforcement des capacités des structures centrales et locales du ministère du Commerce, à travers des actions de formation et de mise à niveau destinées à plusieurs organismes du secteur.
Les deux programmes algéro-européens s’ajoutent à des programmes similaires qui sont en cours d’exécution entre différents départements ministériels et l’UE.
Ces programmes visent notamment à soutenir les réformes économiques, rappelle-t-on
